Stratégie énergétique 2050 : les vrais patriotes et les écologistes votent OUI
La campagne richissime des opposants, financée à coup de millions par le clan Blocher, est digne du Guinness Book du mensonge et surclasse même les fake news des élections américaines. La réalité est la suivante.
- Une nouvelle centrale nucléaire, chère à Blocher, nécessiterait 800 millions à un milliard de francs de subventionnement par an.
- La stratégie énergétique permet de réduire de 77% (2015) à un peu plus de 50 % la dépendance de l’étranger de la Suisse en matière d’énergie d’ici 2035 et à moins de 40% d’ici 2050. Le NON, cher à Blocher, est favorable aux Etats pétroliers (merci pour Daech) et aux vendeurs d’uranium.
- La baisse de 43% par habitant de la consommation d’énergie en 2035 par rapport à l’an 2000 est réaliste. Grâce aux nouveaux bâtiments qui consomment 5 à 10 fois moins que les anciens, aux appareils électriques toujours plus performants, à la rénovation des bâtiments anciens et aux voitures toujours moins gourmandes, la baisse a atteint 14% entre 2000 et 2015. Sans changer de rythme, on en serait à 34% en 2035. Grâce au passage de 300 à 450 millions des subventions pour l’assainissement des bâtiments et aux voitures électriques, dont le rendement est de 90% contre 15% pour les voitures à essence, le passage à 43% est réaliste
- Les nouvelles énergies renouvelables (solaire, éolien, biogaz) passeraient de 3 à 15% de la production d’électricité d’ici 2035. Cinq fois plus de panneaux solaires qu’aujourd’hui sur l’ensemble des toits suisses n’est vraiment pas irréaliste. La Bavière, pourtant conservatrice, atteint déjà 12% d’électricité solaire.
- Avec la norme à 95 grammes de CO2 par km, l’automobiliste économiserait 400 francs par an.
- La seule augmentation sur l’électricité, pour financer pendant quelques années le renouvelable et permettre la réalisation de 35000 projets bloqués générant autant d’électricité que Beznau2 et Muehleberg, représente 40 francs par ménage et année.
C’est sur ce paquet que l’on vote et sur rien d’autre.
Avec cette stratégie, l’argent reste en Suisse, les emplois aussi et notre dépendance de l’étranger diminue fortement. Les UDC qui suivent leurs convictions plutôt que leur chef et le reste de la population doivent voter OUI dans l’intérêt de la Suisse.
Daniel Brélaz