Les Vert·e·s veulent réduire à la source les pollutions qui impactent l’environnement et la santé des Lausannois·es. Dans ce cadre, la diminution du bruit et la qualité de l’air sont des priorités absolues, notamment en réduisant et en ralentissant le trafic motorisé individuel en ville, mais aussi en fermant à moyen terme l’aéroport de la Blécherette. Dans une société qui promeut la surconsommation de biens, nous devons également nous assurer de la protection de l’eau (particulièrement l’eau potable) et mener la lutte contre les perturbateurs endocriniens, contre la pollution lumineuse, électromagnétique et visuelle ainsi que contre la dispersion des déchets (littering) et des microparticules de plastique.

Durant cette législature, les Vert·e·s s’engagent notamment à agir pour :

  • Diminuer drastiquement le trafic polluant en ville et lutter contre les véhicules particulièrement bruyants, spécifiquement en multipliant les « radars de bruit ».
  • Démultiplier les pôles de filtration de l’air avec l’augmentation des espaces verts urbains.
  • Développer le réseau de mesures de pollutions environnementales (air, bruit, sol) dans les quartiers.
  • À très court terme, réduire les vols d’aéronefs à l’aéroport de la Blécherette. À moyen terme : fermer l’aéroport de la Blécherette.
  • Limiter l’usage de souffleuses, tondeuses et débroussailleuses et encourager la tonte de prairies par les moutons et la fauche manuelle, y compris chez les privé·e·s.
  • Mieux protéger les sources et nappes phréatiques contre la pollution, surtout des produits phytosanitaires, d’engrais et d’hydrocarbures, par des restrictions d’usage dans les bassins d’alimentation.
  • Prévenir la pollution de l’eau, particulièrement par des micropolluants et microplastiques, au niveau des industries, des hôpitaux, des EMS, de l’agriculture, du domaine public et des particulier·ère·s en les avertissant des causes et des moyens de l’éviter.
  • Informer les parents de jeunes enfants et les professionnel·le·es de l’enfance des risques et effets des perturbateurs endocriniens. Les bannir des bâtiments et institutions soutenus ou subventionnés par la Ville ou lui appartenant, particulièrement les crèches.
  • Mettre en place des moyens de contrôle et de préservation de la qualité de l’eau du lac.
  • Lutter contre la prolifération des ondes, antennes et l’augmentation de leur intensité (notamment 5G).
  • Diminuer l’emprise de la publicité commerciale dans les espaces publics et l’interdire pour certaines thématiques (publicités sexistes, industries polluantes ou industries portant atteinte à notre santé ou à celle des animaux). Interdire les écrans publicitaires. Résilier le contrat de publicité de la Ville sur l’espace public dès que l’échéance arrivera, comme l’a fait la Ville de Grenoble.
  • Lutter contre la pollution lumineuse. Éviter tout éclairage (public et privé) superflu. Encourager les commerçant·e·s lausannois·e·s à minimiser leur présence lumineuse nocturne.