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Les Vert·e·s veulent développer une viticulture et une agriculture de proximité et bio et faire de Lausanne une « ville comestible » exemplaire. Tant les parcelles sur le territoire communal que les parcelles agricoles et viticoles propriétés de la Ville doivent devenir un exemple à suivre pour la production respectueuse de l’environnement et l’utilisation de circuits courts pour favoriser la consommation locale et de saison. Les producteur·trice·s locaux·cales doivent pouvoir vivre dignement de leur travail et se sentir soutenu par la Ville comme par les consommateur·trice·s.

Durant cette législature, les Vert·e·s s’engagent à agir pour :

  • Encourager l’agriculture et la viticulture de proximité et bio, voire biodynamique, à travers les coopératives de producteur·trice·s ou de client·e·s au moyen d’un appui logistique ou de la mise à disposition de terrains ou locaux.
  • Multiplier les marchés décentralisés dans les quartiers, adaptés aux nouvelles habitudes des consommatrices et consommateurs (par exemple marchés du soir).
  • Encourager les marchés couverts et aider les marchés existants à se renforcer par la création d’un pôle de gestion des marchés indépendant, à l’écoute et en collaboration avec des agriculteur·trice·s, des artisan·e·s locaux· ales et des habitant·e·s.
  • Favoriser les circuits courts en mettant en place une aide à la commercialisation et à la vente pour les agriculteur·trice·s et viticulteur·trice·s des domaines de la Ville.
  • Encourager la transformation locale de fruits, légumes et céréales en finançant ou facilitant des installations communes (pressoirs, moulins, machines d’embouteillage et d’ensachage, fours publics, etc.).
  • Renforcer la valorisation des filières de production de semences et de plantons locaux ainsi que d’anciennes variétés indigènes et l’échange de graines (grainothèques, bourses d’échange).
  • Augmenter et rendre gratuit l’accès aux plantages lausannois, développer et accompagner toutes initiatives sur des parcelles privées.
  • Soutenir les initiatives citoyennes d’agriculture urbaine ou de permaculture et la création de poulaillers communautaires.
  • Protéger et renforcer la valorisation des sols fertiles en dézonant des terres de qualité (SDA) en périphérie.
  • Planter des vergers haute tige dans les parcs et les espaces publics, voire privés, et réaliser des parcs d’agglomération qui concilient la production agricole et le délassement de la population (Rovéréaz, Blécherette, Jorat, etc.).