Voitures, bruit et pollution…. Voici le retour à la « normale » auquel les Lausannoises et Lausannois ont été confrontés le 3 décembre dernier, jour de réouverture du Grand-Pont. En effet, les véhicules individuels motorisés ont à nouveau tout le loisir de traverser le pont.

Ces derniers mois, les habitant·e·s et passant·e·s ont eu l’opportunité de découvrir une place Bel-Air apaisée, vierge de quasiment toute circulation. L’espace s’est même vu transformé en scène de concerts à certaines occasions et en place de jeu en plein air à d’autres. Quel bonheur de voir la population se réapproprier ces lieux. C’est donc avec stupeur, agacement et même parfois colère qu’une grande partie de la population a subi le retour des véhicules sur le Grand-Pont. Mais, n’est-ce pas légitime de souhaiter une normalité différente? La fermeture du pont pendant plusieurs mois n’était-elle pas une occasion de plus pour Lausanne de sortir d’une mobilité archaïque? D’autant plus que le Grand-Pont est majoritairement utilisé pour du trafic de transit, qui ne contribue aucunement à un centre-ville attractif.

Dans ce contexte, un fort rassemblement populaire a eu lieu lors de la réouverture du pont, pour signifier le mécontentement des riverain·e·s. En effet, ces citoyennes et citoyens, que les Vert·e·s lausannois·e·s soutiennent, demandent que le trafic motorisé cesse sur le Grand-Pont. Elles et ils pointent du doigt les nuisances apportées par les voitures et l’absence de bénéfice qu’elles procurent aux commerçant·e·s. A cette fin, l’ATE, PRO VELO et actif-trafiC ont lancé une pétition qui demande que le Grand-Pont soit réservé au plus vite aux transports publics, piétons, vélos et véhicules d’urgence.

C’est avec une profonde conviction que je vous encourage à signer la pétition via le lien ci-dessous, pour une ville apaisée, inscrite dans une réelle stratégie de mobilité durable.