Responsabilisons les délinquants mineurs par l’introduction à Lausanne de la « conciliation extrajudiciaire »

Le rapport préavis est encourageant, ou en tout cas bien plus encourageant que le précédent, même si je n’étais pas présent lorsqu’il était passé en commission.
Il va ainsi dans le sens de la justice pénale des mineurs, qui favorise principalement l’éducation et la prise de conscience des jeunes délinquants, plutôt que la pure répression. Il paraît en effet toujours plus que le meilleur moyen de prévenir la récidive est de favoriser la prise de conscience du jeune délinquant, par la conciliation notamment.
Mais ce rapport préavis me semble un peu mou. La Municipalité nous dit simplement qu’elle applique cette conciliation et qu’elle est prête à le faire… mais elle ne table que sur une dizaine de cas par année. Au surplus, on note à plusieurs reprises que cette conciliation déçoit sur sa rentabilité économique et sur l’efficacité du travail réalisé par les jeunes. On ne peut que s’étonner à la lecture de ces propos, tant il ne s’agit là pas des objectifs de la justice pénale des mineurs, et surtout tant la Municipalité ne semble pas voir que cette procédure s’inscrit dans le long terme, puisqu’avec une diminution de la récidive, les retombée économiques sont importantes… mais sur un terme un peu plus long.
Les Verts soutiendront donc ce postulat, mais encouragent la Municipalité à aller au delà et à s’investir activement dans ces processus de conciliation, parfaitement adéquats et aux résultats positifs.
Xavier Company