La mobilité active, et le vélo en particulier, ont toujours été au cœur du programme des Vert∙e∙s à tous les niveaux. Le Mouvement salue donc la stratégie vélo 2035 présentée aujourd’hui par le Canton qui vient, notamment, répondre à un grand nombre d’interventions parlementaires vertes déposées par les député-e-s (actuel-le-s et ancien) Séverine Evéquoz, Anne-Laure Métraux-Botteron, David Raedler et Etienne Räss. A noter d’ailleurs qu’un postulat déposé, en août 2018 déjà, par leurs deux député-e-s Séverine Evéquoz et Felix Sturner demandait déjà, spécifiquement, une mise à jour et un renforcement de cette stratégie cantonale.

Les Vert∙e∙s saluent la volonté forte affichée de désormais aller de l’avant. Cette stratégie est en outre le résultat d’un gros travail participatif effectué en amont, avec une concertation large dans un esprit constructif qui donnent bon espoir de voir les pistes énoncées se réaliser concrètement.

Après la création de bandes cyclables annoncée il y a un an, cette stratégie vient renforcer les efforts visant à reconnaître le vélo comme mode de déplacement à part entière, bien au-delà de la seule mobilité de loisir. Elle permet également de renforcer l’attrait du vélo dans les mouvements pendulaires et la multimodalité, enjeu crucial à la fois en termes de protection du climat et de santé de la population. Elle vise enfin à décloisonner les divers usages des deux roues en incitant tou-te-s les praticien-ne-s (loisir, famille, sport, etc.) à pleinement occuper les pistes cyclables.

Etant donné les disparités actuelles persistantes en termes d’infrastructures cyclistes d’une commune à l’autre, le subventionnement désormais offert par le Canton pour encourager et soutenir les planifications communales et régionales est en particulier, à saluer. Un signal fort pour enfin espérer voir un réseau capillaire de pistes cyclables très bientôt recouvrir toutes les routes du canton, sur non moins de 1’000 km de routes cantonales, alors que nombre de communes se trouvent actuellement encore financièrement démunies pour résoudre les points noirs de franchissement encore trop nombreux.