Victoire: le Mormont déjà protégé

Grâce à une forte mobilisation citoyenne et politique, la colline du Mormont est aujourd’hui protégée par la loi. Une modification de la loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP), soutenue notamment par les Vert·e·s, a en effet été adoptée sans opposition par le Grand Conseil et est entrée en vigueur le 1er juillet. Elle interdit toute nouvelle extraction de calcaire hors des zones déjà autorisées et permet uniquement des activités agricoles et sylvicoles extensives, respectueuses de la biodiversité.

Cette avancée protège donc déjà les richesses naturelles, géologiques et paysagères restantes du Mormont. Même en cas de refus de l’initiative ou du contre-projet, cette protection reste en place : le but principal demandé par l’initiative est atteint.
Une victoire d’étape a été obtenue, fruit d’un engagement politique fort. Elle nous permet maintenant de nous concentrer sur l’enjeu central du 28 septembre tel que proposé par le contre-projet : l’économie circulaire.

"Le Grand Conseil a accepté largement de protéger la colline du Mormont et de diminuer la pression sur les ressources. C’est une large victoire pour le patrimoine naturel."

Rebecca Joly
Présidente des Vert·e·s VD, députée

"Cette loi trace un cap juste et nécessaire pour une économie responsable. Elle donnera de la force et des moyens aux initiatives locales qui oeuvrent pour une société durable."

Nikola Sanz
Président de l’association l’Écrou, Nyon

Soutenons l’économie circulaire !

Le contre-projet du Conseil d’État va encore plus loin que ce que propose l’initiative: il veut ancrer l’économie circulaire dans la Constitution vaudoise.

Ce modèle optimise l’usage des ressources, limite les déchets, valorise les matériaux et soutient une économie locale et résiliente. Il bénéficie déjà de projets concrets sur le terrain : réemploi de matériaux, bouteilles consignées, réparation, valorisation de coproduits agricoles, etc. Mais ces projets ne pourront pas se développer et se multiplier sans un fort soutien de l’Etat. Or, sans base constitutionnelle, l’État sera limité dans sa capacité d’action.

Refuser le contre-projet, c’est affaiblir la transition de notre économie, maintenir une dépendance aux ressources importées, aggraver les crises à venir et empêcher le développement de solutions durables.

Le 28 septembre, votons OUI au contre-projet pour une économie plus sobre, plus locale, plus solidaire !

"Soutenir les PME et protéger le Mormont : le contre-projet renforce l’économie circulaire pour un avenir plus écologique et résilient. Il concrétise le droit fédéral."

Sophie Michaud Gigon
conseillère nationale

"Le contre-projet pose les bases pour encourager les initiatives et entreprises qui sortent du tout-jetable et développent une économie d’avenir où l’on réutilise, répare, recycle."

Jean-Valentin de Saussure
Vice-président des Vert·e·s VD, député, co-fondateur de Circea

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