L’État a un rôle fondamental à jouer en matière de cohésion sociale, en redistribuant les richesses afin de garantir à toutes et tous un niveau de vie digne et convenable, mais aussi en créant les conditions-cadres pour une conciliation entre travail et vie de famille, ou encore en aidant les personnes sans emploi à réintégrer le monde professionnel. L’État doit également veiller à adapter ses politiques sociales aux évolutions de la société (familles recomposées, arc-en-ciel, etc.) et aux changements dans les modes de travail.

Les Verts s’engagent donc à :

  • Favoriser le travail à temps partiel, aussi bien pour les hommes que pour les femmes, pour garantir un meilleur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, et permettre à un plus grand nombre de personnes d’accéder à l’emploi.
  • Soutenir la création de davantage de places d’accueil et veiller à l’accessibilité (financière et géographique) de ces places pour l’ensemble des familles.
  • Promouvoir un congé parental de 24 mois auprès des instances fédérales et cantonales.
  • Faciliter le retour dans le monde du travail après un arrêt prolongé par l’offre précoce de mises à jour des formations.
  • Renforcer les plateformes d’aide à la recherche de places d’apprentissage en entreprise.
  • Soutenir financièrement, ainsi que par des mesures d’accompagnement, les entreprises formatrices et la création d’emplois pour les jeunes de moins de 25 ans.
  • Accroître et diversifier les moyens à disposition pour l’insertion ou la réinsertion professionnelle des personnes à l’aide sociale.
  • Adapter les politiques sociales au vieillissement de la population, et lutter contre la précarisation des aînées et des aînés.
  • Soutenir le développement de projets intergénérationnels (comme, par exemple, les cantines regroupant enfants, aînées et aînés, etc.).
  • Entamer une réflexion globale sur l’avenir des politiques sociales, avec une attention particulière apportée aux expériences novatrices menées en Suisse ou ailleurs dans le monde (revenu de base inconditionnel, etc.).
  • Renforcer le rôle des critères sociaux (entreprises formatrices, égalité salariale entre hommes et femmes, etc.) et environnementaux (utilisation de techniques respectueuses de l’environnement, proximité, etc.) dans les critères d’attribution des marchés publics.