Question orale

Cet été, le sujet des médecines complémentaires a fait la une de l’actualité, malheureusement pour de mauvaises raisons. En effet, un praticien prétendait, sur son site internet, pouvoir soigner l’homosexualité. Si ce cas est surtout un exemple, il a mis au jour un problème plus systémique en Suisse et particulièrement dans le canton de Vaud. Dans notre canton, il n’y a pas de cadre légal clair au sujet des médecines complémentaires. Un rapport de 2016 déjà de Institut universitaire de médecine sociale et préventive – IUMSP, du Centre d’évaluation et d’expertise en santé publique – CEESAN et du Centre de médecine intégrative et complémentaire – CEMIC a fait un état de la situation des médecines complémentaires dans le canton et a proposé des pistes de réflexions pour une meilleure réglementation de l’exercice de ces médecines. En effet, selon le rapport, le recours à ces modes thérapeutiques par les vaudoises et les vaudois est important, et une certaine intervention de l’État, notamment quant à la transparence sur les formations dont disposent les praticiens ou pour la prévention de certains abus, serait pertinente.
Ma question est simple : quelles suites ont été données à ce rapport de 2016 et quelles pistes de réflexions ont été lancées ?
Rebecca Joly