Interpellation

Cycliquement au printemps, on peut constater que nos rivières sont victimes, entre autre, des nettoyages de printemps des toits et terrasses de nos logement. En effet c’est chaque année que l’on apprend que quelques centaines, voir milliers de poissons sont tués par des déversements de
produits toxiques dans l’un de nos 6’000 km de cours d’eau. Ce genre d’événement se produirait même plusieurs fois par année. Les origines des pollutions ponctuelles peuvent aussi venir d’industries, de chantiers ou d’autres activités individuelles. L’on sait que les pollutions détectées, ne
sont que la pointe de l’iceberg. Alors que nos rivières et leur faune sont déjà soumises au réchauffemenf climatique et aux pollutions diffuses, agricoles surtout, le genre d’événements comme celui arrivé il y a peu dans la Morges devraient être proscrit. Pour ceci il est nécessaire de faire un maximum de prévention auprès des différents acteurs. Quand le mal est fait il est nécessaire de trouver les responsables, de ré-empoissonner; voir de nettoyer le cours d’eau. Beaucoup de tâches qui coûtent en temps et en argent. Face a cela le canton n a pas augmente son effectif de gardes
pêche, au contraire il a passé de 10 à 9 personnes. Il faut rappeler que la population du canton a très fortement augmenté et corrolaire la pression sur l’environnement et la nature aussi. Si l’on avait voulu suivre l’augmentation de la population, il aurait fallu plus que doubler l’effectif de gardes.
En conséquence, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :
En matière de prévention de ce genre d’événements, le canton pense-t-il qu’il en fait assez pour informer les entreprises et personnes à risque, s’en donne-t-il suffisamment les moyens ?
Quelle est la proportion de coupables retrouvés et dans ces cas, les amendes sont-elles dissuasives pour éviter les récidives ? Si non, combien y a-t-il de récidives et que compte faire le Conseil d’Etat pour améliorer la situation?
Sachant que dans notre canton ce sont les gardes- pêches qui font les enquêtes suite aux pollutions, ne serait-il pas possible que cela soit la police qui le fasse comme c’est le cas dans de nombreux cantons ?
On voit qu’avec l’augmentation de la population de nombreuses dépenses de l’Etat sont augmentées, à juste titre. Par contre en ce qui concerne les gardiens de la nature, rien ne bouge.
Le Conseil d’Etat ne pourrait-il pas prendre plus garde à notre nature en se dotant de plus de ressources sur le terrain ?
Olivier Epars