Lors du débat sur la LADB, des avis très divergents se sont exprimés sur l’impact réel de l’interdiction de la vente d’alcools distillés et de bière le soir à l’emporter. Certains considéraient que les jeunes ne consomment pas de vins pour s’alcooliser et que l’interdiction des autres alcools fera baisser le nombre de cas de « bitures expresses ». D’autres craignent que la consommation se reporte sur le vins et les autres alcools autorisés à l’emporter de soir, réduisant ainsi l’effet de cette mesure.
Afin d’évaluer l’efficacité de cette nouvelle politique publique, les signataires demandent au Conseil d’État de procéder aux démarches suivantes :

  1. La mise en place rapide d’un monitoring -permettant de suivre les admissions dans les hôpitaux pour des intoxications alcooliques par classe d’âge et par type d’alcool consommé.
  2. La mise en place d’un suivi de la vente d’alcool à l’emporter en spécifiant le type d’alcool et les heures de vente.
  3. La rédaction d’un rapport deux ans après la mise en vigueur de la révision de la LADB dressant le bilan de celle-ci.
  4. Une présentation de la manière dont les communes auront mis en oeuvre la marge de manoeuvre que prévoit pour elles l’article 25 alinéa 2.