Interpellation

L’agriculture, mais en particulier la filière ovine connait une période difficile. Cela peut changer.

Il est difficile de vivre de l’élevage de moutons:

  • La vente de la viande est soumise à une rude concurrence
  • Le lait reste un marché de niche
  • La laine est vendue à perte
  • Le tannage est coûteux et le prix des peaux peu attractif

Pourtant, la diversité de l’élevage est l’une des clés pour une bonne gestion de nos pâturages. Cette diversité contribue à la protection de la biodiversité, elle profite à l’économie alpestre et contribue aux objectifs de souveraineté notamment alimentaire.

A la pression d’un marché concurrentiel s’ajoute ces dernières années, la pression des grands prédateurs, le partage de l’espace d’estive et le dérèglement climatique, nécessitant adaptations et ressources.

Aussi, à l’instar d’autres filières, nous pensons que des mesures de valorisation de la production ovine vaudoise doivent être mises en place, afin d’aider les éleveurs et éleveuses à vivre de leur travail.

Un document paru le 15 mars dernier expose les visions et priorités de l’agriculture vaudoise de différents acteurs (Département des finances et de l’agriculture -DFA, Prométerre, Communauté Interprofessionnelle des Vins Vaudois -CIVV, Association des Jeunes agriculteurs vaudois -JAVD). Mme la Conseillère d’État Valérie Dittli souligne la volonté des acteurs concernés et du Conseil d’Etat de soutenir le principe d’une rétribution équitable du travail agricole et appelle notamment à la responsabilité des grands distributeurs.

Ainsi, j’ai l’honneur de poser les questions suivantes au Conseil d’Etat :

  • Comment le Conseil d’Etat entend-il concrétiser l’objectif tel que présenté par Mme la Conseillère d’Etat Dittli?
  • Quels sont les outils en main du canton s’agissant de prix équitables et transparents ?
  • Quelles autres mesures le Conseil d’Etat peut-il mettre en place sans délai, compte tenu de la pression actuelle, pour soutenir la filière ovine sur le plan commercial et promotionnel et développer sa diversification, dans le canton ?