Interpellation

On sait que le méthane produit par les bovins représente 44% du méthane mondial résultant des activités humaines. Le méthane est un gaz à effet de serre bien plus puissant que le CO2, 25 fois plus et il augmente avec le temps soit 62 fois après 20 ans.

En 2015 j’avais déjà interpellé le Conseil d’Etat sur ce sujet et il m’avait répondu que l’étude que je citais avec les résultats obtenus, l’étaient sur des bovins aux USA qui n’ont pas une gestion comparable à ceux de CH. En Grande Bretagne aussi il semblait aussi que les résultats sur la diminution de la production de méthane étaient bien moindres.

Maintenant une recherche faite par une PME vaudoise et financée par la Fondation suisse pour le climat débouche sur un complément alimentaire qui, administré à des bovins suisses ferait diminuer l’émission de méthane de 38%. La commercialisation devrait avoir lieu à l’automne et permettrait de diminuer rapidement d’un tiers la production de méthane de nos chers bovins.

Je souhaite poser au Conseil d’Etat les questions suivantes :

  1. La nouvelle substance a-t-elle été testée avec différents affouragements ? Les résultats sont-ils comparables entre eux ou y a-t-il des différences d’efficacité suivant les affouragements ?
  2. Dans sa réponse à ma première interpellation, le CE disait que les tests n’avaient pas été effectués sur le long terme tant pour la diminution de l’émission de CH4 que pour la production laitière avec ce complément. Le nouveau produit l’a-t-il été ?
  3. Fort de ces résultats test, le canton envisage-t-il de soutenir les agriculteurs pour l’achat de ce complément alimentaire et si non pourquoi ?
  4. Le canton envisage-il de faire la promotion de ce produit auprès des agriculteurs vaudois et suisses via la conférence des chefs de département et si non pourquoi ?
  5. Le Conseil d’Etat envisage-t-il une aide via l’appui au développement économique pour l’exportation de ce produit et de sa promotion dans d’autres cantons et à l’étranger ? Si non pourquoi ? D’avance je remercie le Conseil d’Etat pour ses réponses.

Olivier Epars