Lors de l’élaboration du Plan Climat (PCV-20), et conformément aux accord de Paris signés par la Suisse en 2017, le Canton s’était fixé comme objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 50 à 60% d’ici 2030. Or, un audit de l’EPFL – livré au Canton en juillet 2022 déjà – prévoit que les résultats seront largement en deçà de cet objectif, avec une baisse de seulement 8% des GES. Dans le contexte d’urgence climatique que nous vivons, certains dégâts sont désormais irréversibles mais une réaction est toujours possible. Celle-ci doit absolument intervenir lors de la législature actuelle.
Agir requiert des moyens et des ressources, mais l’inaction coûtera – et coûte déjà ! – bien plus cher.

Les Vert·e·s se réjouissent de la création d’un nouvelle Office cantonal de la durabilité et du climat (OCDC) et souhaitent ce que ce nouveau bureau soit un vrai moteur des politiques publiques en matière de climat.
Le temps des tâtonnements est révolu et il faut maintenant une véritable stratégie en matière des réduction des gaz à effets de serre.

Suite à l’acceptation le 18 juin dernier par la population vaudoise d’inscrire la protection du climat et de la biodiversité dans la Constitution vaudoise, celle-ci est désormais un mandat constitutionnel et chaque département doit désormais renforcer les conditions-cadres, intégrer passer tous ses dossiers au crible et y intégrer la dimension climatique.
A la rentrée politique d’août, les Vert·e·s vont déposer plusieurs objets au Grand Conseil pour favoriser une vision plus proactive du Conseil d’Etat sur le climat, notamment pour favoriser un budget vert (greenbudgeting) qui vise à scanner toutes les politiques publiques sous l’angle de leur durabilité. En effet, allouer CHF 200 millions pour le climat n’a pas de sens si d’autres projets compensent ces mesures de manière négative.