En mars 2020 le député et chef du groupe des Vert.e.s au Grand Conseil Vassilis Venizelos présentait une résolution demandant à ce que :

« le Conseil d’Etat entreprenne les démarches nécessaires pour porter à l’ordre du jour d’une prochaine Assemblée générale de la BNS – ordinaire ou extraordinaire – la question de l’intégration des risques climatiques dans la politique d’investissement et la gestion des risques de la Banque. Il s’agirait en particulier de demander au conseil de la Banque d’exposer les mesures envisagées pour rendre ses investissements compatibles avec l’accord de Paris sur le climat.

Dans la réponse publiée ce jour, le Conseil d’Etat annonce avoir écrit à la Présidente du Conseil de la BNS afin de lui demander de porter l’objet de la résolution à la prochaine assemblée générale de la BNS du 30 avril 2021.

Il s’agit pour les Vert.e.s d’un pas important vers une finance plus durable. Les questions des flux financiers nationaux et internationaux sont en effet centrales pour la résolution de la crise climatique et la décarbonation de notre économie. Les efforts que nous faisons au niveau local et national n’auront pas les effets escomptés si notre banque nationale continue d’investir des milliards dans des actifs polluants.

Ce premier pas encourageant ne saurait cependant être suffisant, et les Vert.e.s souhaitent maintenant voir les principes de désinvestissement des énergies fossiles prévus dans leur initiative cantonale « Pour le climat », déposée en décembre 2019, appliqués par les personnes morales détenues entièrement ou partiellement par les collectivités publiques, notamment par les caisses de pension et la BCV.