Contre-projet de l’initiative “Sauvons le Mormont”: les Vert·e·s globalement satisfait·e·s
A l’issue du 2e débat de la loi sur l’économie circulaire, les Vert·e·s se disent globalement satisfait·e·s de cette proposition de nouvelle loi. Si le mouvement écologiste déplore la non-inscription du Mormont dans la Constitution, le nouveau paradigme amené par l’économie circulaire – qui serait inscrite, elle, dans la Constitution – amène une réelle avancée. Utiliser rationnellement les ressources, tout en gardant en tête leur finitude et leur impact, représente la base des pratiques que nous nous devons d’adopter dans tous les domaines.

Pour les Vert·e·s, ce contre-projet constitue un compromis intéressant: s’il ne fait certes pas complètement atteindre la cible de l’initiative pour la protection du Mormont et ne mentionne pas spécifiquement le béton, il inscrit toutefois l’économie circulaire dans la Constitution. En cas de vote positif de la population en septembre prochain, cela sera une avancée majeure pour notre Canton, avancée qui n’était pas forcément prévisible il y a encore trois ans.
Une nouvelle avancée majeure grâce aux Vert·e·s
Car il faut rappeler le chemin parcouru: quelques années après une première initiative parlementaire, rejetée en 2021 par la majorité de droite du Grand Conseil, nous arrivons aujourd’hui à un accord de tous les partis, qui protège le Mormont – de manière assez forte même si ce n’est pas dans la Constitution – et qui annonce clairement qu’à l’issue de l’extraction autorisée par le Tribunal Fédéral, la destruction du Mormont sera terminée.
Aujourd’hui, si tous les partis admettent que la protection du Mormont est essentielle et soutiennent l’économie circulaire, c’est donc également grâce aux efforts soutenus des Vert·e·s pour protéger le Mormont et pour un changement de paradigme concret dans la construction et dans la gestion des ressources et des déchets.
Alberto Mocchi, député: “Nous sommes face à un projet bien construit qui émane d’une volonté populaire forte, car sans mouvement social qui aurait transformé l’essai politiquement en l’amenant sur le devant de la scène, nous n’en serions pas là. Nous nous réjouissons aussi que les Vaudoises et Vaudois puissent voter sur la présence d’une économie circulaire dans leur Constitution.”

