Dimanche 14 juin, c’est la grève des femmes*. Les Vert∙e∙s se mobilisent car, si le canton de Vaud pourrait sembler pionnier avec 5 femmes à sa tête, il reste pourtant encore beaucoup à faire à tous les niveaux. Alors que la crise sanitaire actuelle a, en particulier, mis en évidence le rôle crucial joué par les femmes pour nous en sortir, il est plus urgent que jamais de reconnaître leur apport à l’économie et de revaloriser leurs salaires, leurs retraites et de briser les plafonds de verre qui les empêchent encore, trop souvent, d’accéder aux postes à responsabilités. Pas de retour à la norme mâle !

L’an dernier, le 14 juin, 500’000 personnes de tous horizons étaient dans la rue pour dénoncer l’inégalité qui frappe les femmes* depuis bien trop longtemps. Les Vert∙e∙s faisaient partie des cortèges car, sur le plan politique aussi, l’inégalité liée au sexe reste une réalité.

Bien que l’égalité ait toujours fait partie de l’ADN des Vert∙e∙s et qu’elle n’en soit pas restée aux paroles puisqu’aujourd’hui, par exemple, 75% de leurs élu∙e∙s vert∙e∙s au Conseil national sont des femmes, 100% au Conseil des Etats et 100% au Conseil d’Etat, il n’en reste pas moins que persistent de larges écarts entre les listes majoritairement féminines présentées et le nombre d’élues à la sortie des urnes, a fortiori au plan communal.

Ainsi, en Suisse, que ce soit au niveau communal, cantonal ou fédéral, les femmes* restent sous-représentées. Elles ne sont par exemple que 26,1% au Conseil des Etats, 42% au Conseil National, 29.9% au sein des exécutifs cantonaux (au 1er août 2019) et 32% dans les conseils communaux. Ainsi, à tous les niveaux du pouvoir politique, le nombre de femmes* reste inférieur à celui des hommes.

Quant aux domaines professionnels, familiaux et associatifs, le travail des femmes* contribue largement à faire fonctionner notre société. Or il est trop souvent non ou sous rémunéré. D’un point de vue patrimonial, la situation est encore plus inégale puisque les hommes détiennent la majorité de la fortune mondiale. Cette discrimination financière a des conséquences une fois l’âge de la retraite atteint.

D’autres discriminations touchent le quotidien des femmes*. Dans leur liberté de choix, leur intégrité corporelle, leur accès à la santé ou encore dans le partage des tâches domestiques, les femmes* sont là aussi défavorisées.

Face à ce constat, les Vert·e·s défendent un autre monde : égalitaire, durable et solidaire. C’est pourquoi ils et elles soutiennent les revendications du Collectif de la grève des femmes*, parmi lesquelles :

•           Le refus de l’augmentation de l’âge de la retraite :

Les Vert·e·s s’engagent pour des salaires égaux et une retraite juste pour les femmes*.

•           La lutte contre la violence sexiste, homophobe et transphobe :

Les Vert·e·s demandent, notamment, la réalisation d’une campagne fédérale de lutte contre les violences domestiques.

•           L’équilibre travail-famille :

Les Vert·e·s défendent activement un véritable congé maternité, paternité et parental, ainsi que le financement systématique d’infrastructures d’accueil en suffisance des enfants à tous les âges ;

•           Le partage paritaire du pouvoir :

Les Vert·e·s soutiennent et appuient les femmes* dans leur volonté de se porter candidates à tous les postes électifs ;

•           La garantie des droits sexuels et reproductifs :

Les Vert·e·s vaudois·es ont déposé une initiative parlementaire qui demande au Canton de Vaud d’exercer son droit d’initiative fédérale pour que les fausses couches, les grossesses non évolutives et les grossesses extra-utérines soient remboursées par l’assurance de base.