Les Vert∙e∙s vaudois∙es, réuni-e-s ce soir en Assemblée générale ordinaire au Château d’Aigle, ont renouvelé leur confiance et leur soutien à leur direction actuelle. Ils et elles ont, en outre, arrêté leurs recommandations de vote en vue de la prochaine votation fédérale, prévue le 27 novembre prochain, et recommandent d’accepter les deux initiatives soumises à scrutin, soit l’initiative «Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre » et l’initiative  « Pour des multinationales responsables ».

En raison de la COVID-19, l’assemblée générale ordinaire des Vert∙e∙s vaudois∙es n’a pas pu se tenir en mai dernier, comme de coutume. Elle a donc eu lieu ce soir, en septembre, au Château d’Aigle, avec toutes les précautions sanitaires nécessaires.

L’assemblée, masquée, a ainsi notamment reconduit sa direction actuelle composée d’Alberto Mocchi, Municipal à Daillens, au poste de Président ; Anne Baehler, députée de Riex, et David Raedler, qui entrera au Grand conseil dans le courant du mois pour Lausanne, aux postes de vice-président-e-s ; Rebecca Joly, députée de Prilly, au poste de trésorière ; et Gaëlle Lapique, future collaboratrice personnelle de la Conseillère d’Etat Béatrice Métraux, Maxime Mellina, doctorant, et la municipale d’Yverdon Carmen Tanner comme membres du Bureau. On ne change pas une équipe qui gagne et qui se réjouit de relever le défi des Communales avec le même panache et les mêmes résultats que pour les dernières Fédérales.

Les membres présent-e-s ont également arrêté les recommandations de vote des Vert∙e∙s vaudois∙es pour la prochaine votation fédérale prévue le 27 novembre prochain, toutes deux prises à l’unanimité !

Ils et elles soutiennent ainsi, d’une part, l’acceptation de l’initiative «Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre » , co-lancée par les Jeunes Vert-e-s et le GSsA et pour laquelle de très nombreuses signatures ont été récoltées dans leur rangs. Ce texte, contre le commerce de guerre, veut en effet empêcher la Banque nationale suisse, ainsi que les fondations et les institutions de la prévoyance publique et professionnelle de financer les producteurs de matériel de guerre. Cela devrait aller de soi, d’autant plus dans un pays promouvant la paix et la médiation comme la Suisse. A l’heure où des fonds sont plus que jamais nécessaires pour des secteurs cruciaux de notre société, il n’est pas question de financer des guerres ou la destruction de l’environnement avec notre argent. Il doit, au contraire, contribuer à des investissements durables. Les Vert∙e∙s s’engagent depuis bien longtemps, à tous les niveaux, pour réorienter  les investissements de nos banques et caisses de pension vers des placements plus responsables. Ce d’autant plus qu’en tant que place financière internationale, la Suisse a un rôle particulier à jouer et que les études se multiplient sur la plus-value toujours croissante apportée par les investissements propres.

Les Vert∙e∙s vaudois∙es recommandent également le OUI à l’initiative  « Pour des multinationales responsables ». Que les multinationales qui ont leur siège en Suisse ne puissent plus violer les droits humains ou détruire l’environnement en toute impunité semble tomber sous le sens. Il n’est pas acceptable que les comportements irresponsables soient aujourd’hui récompensés et représentent un avantage concurrentiel pour les multinationales sans scrupules face aux entreprises qui font de leur côté des affaires en respectant les droits humains et l’environnement. Il est plus que temps de passer à une consommation plus responsable et de soumettre l’ensemble des entreprises aux mêmes règles. Il s’agit aussi urgemment d’abolir les double-standards qui protègent les Suissesses et les Suisses de certains produits toxiques ou pratiques inhumaines qui sont, par contre, largement déversés et appliqués à l’étranger en toute impunité.