Le
groupe des Vert∙e∙s est choqué d’apprendre la condamnation du Président du
Grand conseil pour des faits de violence conjugale. Au-delà du fait que le
premier citoyen du canton se doit d’être irréprochable et exemplaire, les faits
condamnés ne peuvent être minimisés, quel qu’en soit l’auteur. Après avoir
lutté avec force dans le cadre des débats sur la nouvelle loi contre la
violence conjugale dans les débats parlementaires, les Vert∙e∙s appellent
aujourd’hui Yves Ravenel à tirer les conclusions qui s’imposent quant à son
poste et à faire preuve de responsabilité, le Parlement vaudois ne connaissant
aucune procédure de destitution pour un tel poste.

Alors que la nouvelle est maintenant publique de la condamnation de
l’actuel président du Grand conseil Yves Ravenel, les Vert∙e∙s la regrettent,
ce d’autant plus au vu des motifs de la condamnation. En effet, quelle que soit
la personne concernée, tout fait de violence domestique est choquant et
répréhensible, ce d’autant plus lorsqu’il a justement fait l’objet d’une
condamnation pénale. La violence faite aux femmes, comme à tout autre membre de
notre société de fait, est intolérable et représente un fléau. Aucune situation
ne peut justifier d’y recourir.

Néanmoins, le Grand conseil vaudois ne connaissant pas de procédure de
destitution, il revient à la personne elle-même de tirer les conclusions qui
s’imposent suite à ses actes. Être premier citoyen du canton impose un devoir
d’exemplarité particulier et l’affaire actuelle jette, en outre, un discrédit
sur toute la fonction et ne fait qu’ajouter de l’eau au moulin du dégât d’image
qui affecte de nos jours les politicien-ne-s.

Le groupe des Vert∙e∙s appelle donc le président du Grand conseil vaudois à prendre ses responsabilités face à l’institution qu’il représente.