Après avoir agi au niveau cantonal pour dénoncer les cas de maltraitance dans certaines porcheries vaudoises et demandé davantage de contrôles afin d’éviter de telles dérives, les Verts vaudois amènent cette problématique au niveau fédéral, et interpellent le Conseil fédéral par la voix de leur conseillère nationale Adèle Thorens.
Suite à plusieurs cas avérés de maltraitances dans certaines porcheries vaudoises, les Verts vaudois ont interpellé à plusieurs reprises le Conseil d’État, demandant à ce que davantage de contrôles soient effectués afin de garantir le respect des normes légales de détention.
Grâce notamment à la pression politique exercée par les Verts, le Conseil d’État a présenté fin août une série de mesures ambitieuses pour renforcer les contrôles et inciter les éleveurs à adopter des méthodes plus respectueuses du bien-être des animaux.
C’est cependant au niveau fédéral que se situe le nœud du problème, car les règles en matière de détention d’animaux d’élevage sont fixées par une ordonnance fédérale.
Les Verts vaudois ont donc décidé d’amener leurs revendications également sur la scène fédérale et ont déposé, par la voix de leur Conseillère nationale Adèle Thorens, une interpellation demandant au Conseil Fédéral de se positionner sur plusieurs points. Adèle Thorens y demande ainsi notamment si les contrôles effectués dans les porcheries de tout le pays sont jugés suffisants, si les règles en matière de détention de cochons sont jugées acceptables et conformes à la loi sur la protection des animaux, et si le Conseil fédéral pourrait envisager d’améliorer ces dispositions afin de garantir le bien-être des animaux d’élevage. La question de la formation des éleveurs ainsi que celle des sanctions en cas de non-respect des règles sont également abordées.
Les Verts vaudois espèrent ainsi franchir un pas supplémentaire en direction d’un élevage véritablement respectueux des animaux.
L’interpellation (19 septembre 2017) et la réponse du Conseil fédéral (1er décembre 2017)