Les Verts saluent un budget équilibré qui marque un effort particulier consenti à la cohésion sociale en investissant massivement dans ce secteur crucial du vivre-ensemble. Ils sont toutefois préoccupés par les contrecoups engendrés par le vote du 9 février et par la non-utilisation persistante des fonds alloués à l’environnement.
Les Verts vaudois se félicitent d’un budget équilibré et notent avec satisfaction que de fortes mesures ont été prises pour favoriser la cohésion sociale, cruciale dans la vie du canton. L’effort principal du budget 2016, au niveau de l’augmentation des charges, a en effet été consenti pour les domaines de la cohésion, de la santé et du social.
L’incertitude qui plane suite au vote fédéral du 9 février inquiète, toutefois, les Verts quant à ses conséquences : elles pourraient en effet assombrir l’avenir de notre canton, ainsi que sa bonne santé financière. Il s’agira donc de résoudre le plus rapidement possible les défis ayant ainsi émergé. Les rentrées d’impôt, clairement à la baisse, sont également source d’inquiétude car elles auront immanquablement  des répercussions sur les investissements futurs nécessaires.
Si les Verts constatent avec satisfaction qu’aucune coupe n’est prévue dans les dépenses relatives à l’environnement, ils restent toutefois circonspects face à un problème persistant : si des montants conséquents semblent budgétés, bien peu de dépenses sont ensuite effectivement réalisées pour concrètement mettre en œuvre les projets prévus. De quoi se demander comment il sera possible de compenser les retards pris depuis plusieurs années maintenant, et si tout cet argent provisionné finira un jour par être bel et bien dépensé ?
Enfin, les Verts proposeront d’agir au Grand Conseil pour remédier à la répercussion des charges en cascade que nous vivons actuellement (la Confédération reportant des charges sur le Canton, qui en répercute lui-même sur les communes). Cette pratique ne peut continuer ainsi encore longtemps et il serait, par conséquent, judicieux de réfléchir à un nouveau mode de répartition, horizontal celui-là (entre communes), pour pallier les désagréments du mécanisme de péréquation qui semble atteindre ses limites.