Les Vert∙e∙s vaudois∙es saluent l’acceptation, par les Vaudoises et les Vaudois, de l’initiative « Pour des multinationales responsables ». Ils regrettent, par contre, le refus, bien que d’un cheveu seulement, de la seconde initiative soumise au vote aujourd’hui,  «Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre ». L’éthique ne doit pourtant pas se limiter aux multinationales et notre place financière doit urgemment être régulée, notamment au vu de l’impact de ses investissements dans les énergies fossiles qui péjorent l’état de notre planète. Les Vert∙e∙s continueront de s’engager pour la réorientation nécessaires des investissements financiers.
Les Vert∙e∙s vaudois∙es saluent le OUI glissé ce dimanche dans l’urne par leurs concitoyen-ne-s à l’initiative  « Pour des multinationales responsables ». Que les multinationales qui ont leur siège en Suisse ne puissent plus violer les droits humains ou détruire l’environnement en toute impunité tombait sous le sens. Les Vaudoises et les Vaudois n’acceptent pas que les comportements irresponsables soient aujourd’hui récompensés et représentent un avantage concurrentiel pour les multinationales sans scrupules face aux entreprises qui font de leur côté des affaires en respectant les droits humains et l’environnement. L’heure est venue d’une consommation plus responsable et il ne peut plus y avoir de double-standards qui protègent les Suissesses et les Suisses de certains produits toxiques ou pratiques inhumaines alors qu’elles seraient, en même temps, largement déversés et appliqués à l’étranger en toute impunité. Les Vert∙e∙s vaudois∙es regrettent par contre que cette initiative échoue finalement devant la majorité des cantons au plan fédéral.
Les Vert∙e∙s regrettent, par contre, le refus de l’initiative «Pour une interdiction du financement des producteurs de matériel de guerre », lancée par les Jeunes Vert-e-s et le GSsA. Refus d’un cheveu toutefois ! Pour un pays prônant la paix comme la Suisse, et agissant comme acteur de premier plan dans le domaine de la médiation et de la résolution des conflits, il semble schizophrénique de continuer à ainsi laisser, en même temps, la Banque nationale et les fondations et institutions de la prévoyance publique et professionnelle financer les producteurs de matériel de guerre. La crise du coronavirus aura sans doute attisé les craintes de pertes d’emploi en cas d’acceptation, alors même que les études se multiplient pour démontrer la plus-value toujours croissante apportée par les investissements durables et responsables. Les Vert∙e∙s continueront donc à s’engager, à tous les niveaux, pour davantage de transparence de la part de la place financière et, surtout, pour une réorientation urgente  et massive des investissements vers des placements plus propres qui sont non seulement bénéfique pour l’état du monde et de la planète, mais aussi pour l’emploi et la sécurisation de nos rentes. L’initiative sur le climat qu’il ont déposée en décembre 2019, et qui demande un désinvestissement des énergies fossiles des entreprises et caisses de pension détenues par les collectivités publiques, est plus que jamais nécessaire, et les Vert∙e∙s espèrent que le peuple pourra se prononcer au plus vite à ce sujet.