Les Vert∙e∙s vaudois∙es ont pris connaissance avec satisfaction du projet cantonal de création de bandes cyclables provisoires sur une partie du réseau routier vaudois, afin d’inciter à l’utilisation quotidienne du vélo. Il s’agit pour les Vert∙e∙s d’un premier pas, qui doit être suivi d’autres, notamment au niveau communal, afin de voir la mobilité douce progresser rapidement dans notre canton. Ils interviendront en ce sens par la voix de leurs élu-e-s dans les conseils communaux.

Le projet présenté ce jour par les autorités cantonales et visant à créer rapidement 100 kilomètres de bandes cyclables afin de renforcer l’attrait de la mobilité douce dans les mouvements pendulaires est salué par les Vert.e.s vaudois.es.

Les Vert∙e∙s s’engagent en effet depuis toujours au niveau cantonal et communal pour promouvoir la mobilité active (ou douce) et les intérêts de celles et ceux qui la pratiquent au quotidien. Ils ont ainsi par exemple déposé en août 2018 par la voix de leurs député-e-s Séverine Evéquoz et Felix Sturner un postulat demandant une mise à jour et un renforcement de la stratégie cantonale pour le vélo.

Cette création de bandes cyclables doit être un premier pas, qui doit être suivi d’autres, afin de relier à terme de manière sûre et efficace les principales localités vaudoises entre elles par un réseau de bandes et pistes cyclables permettant à tou-te-s de se déplacer rapidement et de façon sûre à vélo pour le travail, les achats ou les loisirs. Cela comme le demande d’ailleurs le projet de Loi fédérale sur les voies cyclables, actuellement en phase de consultation.

Les communes ont un rôle important à jouer dans cette politique, et les Vert∙e∙s comptent agir prochainement dans les conseils communaux afin de renforcer et pérenniser les mesures prises à ce niveau dans le cadre de l’après crise du COVID-19. Il est notamment central que les aménagements réalisés soient continus et ne souffrent pas de différences locales du fait d’une absence de coordination.

La mobilité vaudoise doit redonner ces prochaines années la place nécessaire à la mobilité douce et aux transports en commun, dans l’intérêt du climat comme de la santé de la population.