Question orale

Selon mes informations, le canton a mandaté une Haute école afin de documenter la question du sans-abrisme sur le territoire vaudois. Afin de pouvoir répondre aux besoins actuels et futurs, le périmètre de l’étude devrait être assez large et aller au-delà des personnes fréquentant actuellement les hébergements d’urgence.

Le Conseil d’État peut-il nous informer sur les mesures prises pour que ce recensement ne se limite pas uniquement aux personnes qui fréquentent les hébergements d’urgence, mais prenne également en compte les personnes vivant dans des conditions de logement indignes (sous-location surpeuplée, marchands de sommeil, lit en échange de services sexuels, etc.), ainsi que celles qui ne fréquentent pas les hébergements d’urgence faute de droits, parce que les conditions d’accueil sont problématiques (insécurité notamment pour la communauté LGBT) ou pour des raisons sanitaires ?