Adèle Thorens Goumaz se sera engagée sans compter pour les Vert∙e∙s depuis 20 ans :
-d’abord comme conseillère communale, puis cheffe de groupe, à Lausanne entre 2002 et 2007 ;
-puis comme conseillère nationale, entre 2007 et 2019
-et enfin comme conseillère aux Etats (la première des Vert∙e∙s vaudois∙es !) depuis fin 2019.

Au sein des Vert∙e∙s, Adèle aura aussi présidé le parti national entre 2012 et 2016, aux côtés de Regula Rytz, élue bernoise qui vient également de se retirer de la vie politique en tant qu’élue.

Cet engagement aura permis d’influer de manière décisive sur les orientations prises dans notre pays dans plusieurs domaines aujourd’hui encore clé :

-En matière d’économie circulaire, par exemple, l’initiative « Pour une économie verte », portée par un petit groupe de Vert∙e∙s vaudois∙es dont elle faisait partie, aura été déterminante pour mettre à l’agenda le sujet dans le débat politique, administratif et public ce qui débouchera, en 2019, sur le dépôt d’un bouquet d’interventions coordonnées avec un petit groupe de parlementaires multipartis reprenant les contenus du contre-projet. Actuellement, un premier paquet de mesures reprenant et complétant les contenus du contre-projet est en traitement à la commission de l’énergie et de l’environnement du Conseil national. Elle a aussi contribué au lancement de Circular Economy Switzerland, qui coordonne et promeut aujourd’hui les initiatives d’économie circulaire dans les entreprises.

-Sur le front de la biodiversité : sa proposition d’inscrire une stratégie pour la biodiversité dans le programme de législature fut adoptée en 2008 (suivie d’une stratégie en 2012 et d’un plan d’action en 2017).

-Enfin, sur le plan du climat, elle a contribué à faire avancer la responsabilisation du secteur financier en matière de climat, avec des interventions dès 2008 déjà sur les caisses de pensions ainsi qu’en mettant à l’agenda et en déposant la toute première intervention parlementaire sur la nécessité de réorienter les investissements de la BNS pour préserver le climat. Elle est également à l’origine des premières mesures planifiées pour le captage et le stockage de CO2₂ grâce à un postulat et une motion de commission sur les émissions négatives.

En outre, Adèle aura eu à cœur d’incarner la devise verte vaudoise : « faire de la politique autrement ». A l’heure des fake-news, des solutions prétendument faciles, du repli sur soi et du manque d’écoute des points de vue divergents, elle n’aura eu de cesse de travailler, débattre et défendre ses convictions, de manière documentée, dans l’ouverture et le dialogue.

Alors qu’une page se tournera l’an prochain, les Vert∙e∙s vaudois∙es remercient d’ores et déjà Adèle de son engagement d’élue et savent qu’ils et elles pourront continuer à compter sur sa force de conviction, ses connaissances et sa passion pour le climat et l’environnement, au sein de la société civile à l’avenir.

Le processus visant à élire le ou la candidat-e à sa succession à la Chambre Haute sera communiqué prochainement, mené conjointement avec la nomination des candidat-e-s des Vert∙e∙s vaudois∙es au Conseil national.

Interview exclusive – «50 ans, c’est un bon âge pour commencer une nouvelle vie» | 24 heures