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La préservation de la biodiversité est une priorité absolue : il faut protéger ce qui existe encore et recréer dans toute la ville des conditions favorables à l’épanouissement du vivant. Préserver les écosystèmes ainsi que la faune et la flore locales est une nécessité si nous voulons que la nature reprenne ses droits. Plus il y aura d’espaces verts non soumis à l’activité humaine, plus les animaux, insectes et végétaux pourront s’y développer et reprendre leur place naturelle. Et c’est aussi bénéfique pour la santé et le bien-être des habitant·e·s. Les Vert·e·s veulent que chaque programme, plan ou projet communal évalue son impact sur la biodiversité. S’il y a un impact, il faut prévoir un volet biodiversité et consacrer un certain pourcentage du budget et de l’espace dans le but non seulement de compenser l’impact négatif, mais aussi de renforcer la biodiversité.

Durant cette législature, les Vert·e·s s’engagent à agir pour :

  • Définir dans le plan d’affectation communal et son règlement des critères stricts pour l’arborisation, pour des espaces verts minimaux, des plantations, des haies vives, des nichoirs, etc. ; à concrétiser par des programmes par quartier (selon la densité, le caractère, les sous-réseaux écologiques).
  • Mettre en œuvre ces critères dans les quartiers déjà bâtis avec des aides financières d’un fonds « Biodiversité ».
  • Rendre fonctionnels et protéger les couloirs écologiques. Les aménager en zone de protection en coordination avec l’agglomération lausannoise et avec des mesures à définir dans le règlement (entretien extensif, sans produits phytosanitaires et engrais) ainsi que dans les programmes « Nature en ville ».
  • Profiter des couloirs écologiques pour aménager, si cela est compatible, des chemins de mobilité douce attractifs.
  • Planifier la revitalisation des cours d’eau en surface et des rives du lac de manière à concilier la protection de la biodiversité et le besoin de délassement et de rafraîchissement (lutte contre les îlots de chaleur) des habitant·e·s.
  • Rendre obligatoire la gestion écologique des eaux de pluie en surface : infiltration dans le sol, récupération de l’eau de pluie et de l’eau grise pour des besoins d’arrosage (jardins, parcs, allées, toitures végétalisées, infrastructures) ; rétention de l’eau dans des bassins ou fossés naturels ; multiplication des points d’eau et de rafraîchissement en ville (bassins, fontaines d’eau potable, brumisateurs).
  • Poursuivre l’entretien extensif et écologique des espaces verts.
  • Réduire l’intensité de l’éclairage, voire le supprimer, pour préserver l’activité de la faune dans les lieux ne nuisant pas aux activités humaines. Créer des zones et corridors d’ombre pour la faune nocturne.
  • Augmenter les espaces naturels en ville en remplaçant les surfaces bétonnées par des zones vertes pour l’équivalent d’environ quatre fois la surface du parc de Milan, et inciter les propriétaires privé·e·s à faire de même.