Intervention
Je vais parler de la réponse à mon postulat et aux autres aménagements urbains, alors que mon collègue Daniel Dubas, parlera plus spécifiquement du 30 km/h en ville.
Je remercie la municipalité pour sa réponse tout en ne cachant pas ma déception quant à notre plan de mobilité en ville car il s’agit toujours de petits pas, qui vont dans la bonne direction, certes, mais toujours des tout petits pas.
En ce qui concerne la tranquillisation de certains quartiers, le sens unique à Rovéréaz par exemple est bon, mais il a tout de même une implication de report de trafic, même si pas un pour un sur d’autres rues avoisinantes ou un peu plus lointaines. De même au chemin de la Fauvette, le trottoir reste toujours dangereux surtout avec la tendance actuelle des tanks urbains qui prennent passablement de place sur le trottoir franchissable, surtout lorsqu’on y marche avec des enfants ou des poussettes. Même si les intentions sont bonnes, les boîtes métalliques sont toujours au centre des aménagements au lieu des humains.
Je reviens maintenant à l’aménagement spécifique de la partie avoisinant la piscine de Mon-Repos, mentionnée dans le postulat que j’avais déposé. Ce postulat demandait d’installer des passages piétons et de casser les courbes de vitesses autour de la piscine de Mon-Repos, où nombres d’enfants vont nager, ou suivre des cours d’arts-martiaux. Je constate que la réalisation concrète dans le cadre du préavis « Rues vivantes » ne répond que partiellement à mes demandes, car il reste toujours dangereux de traverser ces routes, au vu de l’absence de passages piétons formels et que cette zone n’est pas désignée en zone rencontre.
Je reste donc sur ma faim quant à la réponse à ce postulat et j’appelle de mes vœux la municipalité à tout mettre en œuvre pour renforcer la sécurité au travers du petit crédit du rapport-préavis « rues vivantes et également utiliser la mobilité comme un levier important, voir primordial, pour réduire les émissions de GES, et de profiter du ralentissement qu’a apporté le confinement pour remettre l’humain au centre, favoriser les moyens de transports doux, comme la marche et le vélo, comme de nombreuses villes l’ont fait, y compris nos voisins genevois.
Dans sa majorité le groupe des verts acceptera les conclusions de ce postulat et s’abstiendra pour la réponse aux aménagements de mon-repos.
Sara Gnoni