A la COP26, nous comptons sur la Suisse, qui est très active dans ces négociations

Alok Sharma, président de la COP26

Alok Sharma, président de la COP26, appelle tous les pays à entreprendre les efforts nécessaires pour maintenir le réchauffement de la planète bien en dessous de 2ºC. Le politicien britannique compte également sur la Suisse pour trouver des solutions communes.

Le Royaume-Uni accueille les pays du monde entier à Glasgow pour la 26e Conférence des Nations unies sur les changements climatiques, la COP26. C’est le moment de mettre le monde en ordre de marche pour faire face à l’énorme menace du changement climatique et bâtir un avenir plus propre, plus radieux, pour toutes et tous.

Chaque dixième de degré fait une différence.

Une hausse moyenne de la température mondiale de 2 degrés au lieu de 1,5 entraînerait la disparition de centaines de millions de personnes supplémentaires et la perte de vastes pans d’habitat pour deux fois plus d’espèces végétales et trois fois plus d’espèces d’insectes. Ce phénomène revêt une importance particulière pour la Suisse, pays alpin où les températures augmentent deux fois plus vite que la moyenne mondiale.

Pourtant, depuis que l’objectif de 1,5 degré a été fixé, le monde est loin d’en avoir fait assez et notre planète se réchauffe. En tant que président désigné de la COP26, j’ai pu être un témoin direct des conséquences de ce phénomène: fonte des glaciers, dégradation des cultures, populations villageoises contraintes de quitter leur foyer. Si nous continuons ainsi, ces effets vont s’aggraver, et rapidement.

Selon le rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il est probable que la Terre atteindra la limite cruciale de 1,5 degré de réchauffement au début des années 2030, à moins que nous ne réduisions fortement les émissions de CO2 et d’autres gaz à effet de serre au cours des prochaines décennies.

Le changement climatique et ses conséquences se font déjà sentir. Si le réchauffement dépasse 1,5 degré, la situation va sûrement se détériorer rapidement. La décennie actuelle est donc décisive pour agir. C’est maintenant que nous devons initier des efforts cohérents et concertés afin de réduire les émissions au cours des dix prochaines années. Et tirer parti de la reprise post-Covid pour réinventer nos économies, en bâtissant un avenir meilleur, où les emplois seraient plus verts et l’air plus pur, où la prospérité ne nuirait pas à la planète.

C’est pourquoi cette Conférence des Nations unies sur le climat à Glasgow, la COP26, est cruciale. Chaque pays, chaque partie de la société, doit saisir cette occasion d’assumer ses responsabilités, afin de protéger notre précieuse planète et de réaffirmer l’objectif de 1,5 degré.

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