Face à la crise climatique, à la perte de biodiversité et d’espaces verts, une chose est sûre pour les Vert∙e∙s : seule une mobilité écologique et compatible à la fois avec le climat et l’habitat a un avenir. Il est nécessaire de réduire notre dépendance aux transports et de développer des types de mobilité efficaces et respectueux du climat et de l’air que nous respirons. Nos axes de transport, qu’ils soient routiers ou ferroviaires, arrivent à saturation, et malgré les progrès réalisés ces dernières années, de nombreuses régions sont encore trop peu desservies en transports en commun. C’est pourquoi, les Vert∙e∙s sont déterminé-e-s à encourager la mobilité douce (TP, piétons et vélo) et combattent l’extension du réseau routier et autoroutier. Car le trafic motorisé pollue tant l’atmosphère que l’environnement et nuit à la qualité de vie dans les quartiers d’habitation ou alentours en raison du bruit et de la pollution !

Les Verts s’engagent donc à :

  • Développer le télétravail et soutenir d’autres mesures permettant de réduire les déplacements des travailleuses et travailleurs.
  • Poursuivre et accélérer le développement du réseau de transports publics.
  • Maintenir l’ensemble des lignes ferroviaires régionales et stimuler leur modernisation.
  • Conditionner l’installation de toute entreprise dépassant les 20 employées et employés à la mise sur pied d’un plan de mobilité, et généraliser cette pratique au sein de l’administration cantonale vaudoise.
  • Mettre en place une politique volontariste permettant de réduire le nombre de camions sur nos routes en développant des alternatives de trajets plus courts et le ferroutage.
  • Promouvoir la mobilité douce à l’intérieur des agglomérations, villes et villages (notamment grâce à un soutien cantonal à la politique des agglomérations, mais aussi pour toutes les autres localités par exemple par l’échange de bonnes pratiques).
  • Créer un réseau capillaire de pistes cyclables sécurisées reliant les principales localités du canton.
  • Adapter les infrastructures routières aux besoins des piétons et des cyclistes.
  • Favoriser le Car sharing, particulièrement dans les agglomérations.
  • Promouvoir des zones d’activités et de loisirs bien desservies en transports publics. Dans les régions de montagnes : promouvoir des offres de loisirs permettant de renoncer à l’utilisation de la voiture et assurer une desserte efficace des stations en transports publics.
  • Mener une pesée d’intérêts minutieuse pour tout nouveau projet routier, et privilégier systématiquement la variante la moins invasive pour l’environnement et le territoire.