Concernant toutes les bornes Wi Fi proposées à la bibliothèque ou ailleurs, il vaudrait la peine d’ être particulièrement attentif au genre de Wi Fi qui sera installé, surtout dans la section jeunesse et de chercher des alternatives, comme cela a été proposé pour les LED à la bibliothèque.

Je sais que la demande pour ce genre d’installation sans fil est toujours plus forte, c’est pourquoi je ne me suis pas opposée au projet ce soir.

Il y a quelques années, l’être humain, face à une pollution toujours plus importante par les voitures, a trouvé et trouve toujours davantage d’ alternatives à cette pollution qui devenait un réel problème parce que personne ne veut ou ne peut se passer de voiture.

Il en va de plus en plus de même partout dans le monde pour ce qu’on appelle l’électrosmog, provoqué par une technologie dont on ne veut ou ne peut se passer.

Par le présent voeu je désire rappeler :

• que même le CHUV ou les HUG à Genève, ont été sensibles à cette problématique et ont amélioré leur installation sans fil, ils sont loin d’être les seuls ;
• qu’il est possible par exemple de choisir des appareils qui émettent correctement, mais pas inutilement trop loin ;
• que dans la bibliothèque, comme dans d’autres bâtiments du même genre, des filtres seront nécessaires, filtres qui risquent de diminuer le débit, ainsi que me l’a expliqué un spécialiste : comment gérer ce problème ?
• qu’il existe des alternatives telles les Li Fi, déjà utilisées dans des musées ou des grands magasins : Philips parle sur son site du développement de cette « Wi-Fi de demain ». Les perspectives de développement de cette technologie semblent donc réelles.

Je rappelle aussi:

• que récemment, le site de Bluewin, entité appartenant au groupe Swisscom, a publié un article citant des recommandations pour réduire l’’exposition aux ondes. Combien parmi nous connaissent ou pratiquent de tels gestes ?

Un important groupement scolaire dans la région de Grenoble a aussi produit un texte pour expliquer comment réduire l’exposition aux rayonnements non ionisants , j’y ai relevé deux phrases :

1. maîtriser la puissance des bornes, cela me semble une priorité dans les bâtiments de notre commune et
2. éviter d’approcher des objets métalliques d’une antenne Wi-Fi, car cela peut perturber la liaison et induire localement une concentration du champs électromagnétique.

Je pense que ce dernier point est intéressant pour savoir comment agir au mieux, vu les nombreux supports métalliques qui parsèment nos bibliothèques, et peut-être d’autres bâtiments. (Référence)

D’autres groupements scolaires proposent le même genre de mesures de précautions.

Je trouve dommage que des gestes simples et faciles ne soient pas mieux communiqués par tous les installateurs de sans fil, au moins en attendant une meilleure connaissance de l’impact de cette technologie. Cela permettrait peut-être même d’avoir des discussions plus ouvertes sur ce sujet.

Claudine Dind