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La nature et ses intérêts sont trop souvent oubliés dans les zones à bâtir, et la révision des plans généraux d’affectation et de leurs règlements à laquelle doivent se soumettre les communes vaudoises d’ici au 1er juillet 2022 se prêtent particulièrement à ce changement de paradigme.

La biodiversité s’effondre depuis des décennies dans notre pays, dans les campagnes certes, mais aussi dans les villes et villages, où une densification mal gérée, la pollution lumineuse, l’imperméabilisation des sols ou encore l’implantation d’espèces invasives mettent à mal la faune et la flore.

Cette tendance peut être inversée par des mesures simples et efficaces, prises notamment au moment de la construction ou de l’aménagement de nouveaux bâtiments ou surfaces. Des dispositions visant à favoriser les espèces végétales indigènes, à garantir une arborisation minimale sur chaque parcelle, à limiter l’emprise du goudron ou encore à aménager des lieux propices à la vie d’espèces animales ou végétales menacées peuvent en effet être intégrées aux règlements des constructions de chaque commune.

Le processus actuel de révision des plans généraux d’affectation et des règlements y relatifs dans lequel sont entrées de très nombreuses communes vaudoises est le moment idéal pour créer des conditions plus propices à la nature dans le milieu bâti. C’est pour cette raison que les Vert∙e∙s vaudois∙es ont rédigé un guide compilant des modèles d’articles en faveur de la biodiversité à intégrer aux règlements des constructions communaux.

Par ce biais, ils entendent offrir aux élu-e-s des Municipalités et des conseils communaux des outils simples et efficaces pour sauvegarder et renforcer la biodiversité dans les villes et villages.

Le Guide pour les élu.e.s