Préserver la biodiversité en protégeant les narcisses
A l’heure où la biodiversité est gravement menacée, chaque action visant à la préserver est nécessaire. C’est pourquoi le député des Vert∙e∙s, Léonard Studer, dépose aujourd’hui au Parlement vaudois un postulat pour protéger nos narcisses vaudois.
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A l’heure où la biodiversité est gravement menacée, chaque action visant à la préserver est nécessaire. C’est pourquoi le député des Vert∙e∙s, Léonard Studer, dépose aujourd’hui au Parlement vaudois un postulat pour protéger nos narcisses vaudois. En effet, si cette fleur sur le déclin bénéficie, par exemple, d’une interdiction de cueillette ailleurs dans le pays, notre canton ne connait encore aucune mesure de protection. Il s’avère donc urgemment nécessaire d’agir pour répertorier les prairies voyant encore fleurir des narcisses, les protéger et renforcer le soutien aux exploitant-e-s ainsi impacté-e-s.
C’est en mai que fleurit, dans notre canton, le narcisse dans quelques prairies de la Riviera, du Pays d’Enhaut et du Jura. Les colorant de jaune et de blanc, ils attirent chaque printemps une foule de promeneuses et de promeneurs dans les Préalpes vaudoises. Malheureusement, année après année, l’on ne peut que constater le déclin de ces fleurs qui se font de plus en plus rares en raison de la fauche, du pâturage, des cueillettes, de l’avancée de la forêt et, bien sûr, du changement climatique. A tel point que le narcisse est désormais considéré comme potentiellement menacé.
Si quelques efforts de protection ont été entrepris depuis quelques années[1], ils reposent encore essentiellement sur des démarches volontaires de la part des exploitant-e-s de ces prairies. Toutefois, le déclin des narcisses s’aggravant, le député des Vert∙e∙s Léonard Studer demande au Conseil d’État de se montrer plus volontaire et de prévoir :
- d’établir un inventaire complet et récurrent des prairies à narcisses dans le canton
- de mettre en œuvre des mesures de protection de ces prairies
- de renforcer le soutien aux exploitant-e-s de ces prairies afin que les mesures de protection ne les impactent pas excessivement.
[1] Mentionnés, par exemple, dans la réponse du Conseil d’Etat en février 2021 à la question orale d’Olivier Epars à ce sujet et disant, notamment, que « [grâce à l’article 42 du règlement sur l’agroécologie,] le service (DGAV) peut accorder une aide financière portant sur les frais d’étude de projets permettant la sauvegarde d’un patrimoine paysager rural typique, tels que les prairies à narcisses ou riches en orchidées »