Depuis douze ans, Berne encourage les com- munes suisses à s’engager dans le dévelop- pement durable – un nouveau cap indispen- sable et même peut-être insuffisant pour préserver notre avenir sur cette planète.
Des outils stimulants sont à disposition, comme l’agenda 21 ou le label Cité de l’énergie. Mais beaucoup de municipalités se sentent peu concernées. Selon l’Office fédéral du développement territorial (ARE), seulement un tiers de la population suisse vit dans une commune engagée dans une démarche de développement durable.
Que font Renens, Prilly et Écublens ? Toutes trois disposent d’un Fonds (dont le nom va- rie) pour encourager les économies d’énergie et le recours aux énergies renouvelables, alimenté par une taxe sur l’électricité vari- ant de 0,1 (Renens) à 0,3 (plafond prévu à Écublens) centimes par kWh. Pour le reste, l’engagement est bien variable.
À Renens, le développement durable est l’un des onze chapitres du programme de législature. On y trouve des objectifs qui concernent non seulement la mobi- lité douce, l’énergie ou les espaces verts, mais aussi l’intégration ou l’échange entre générations – ce qui correspond à la dimen- sion sociale du développement durable. Au Service Environnement-Maintenance, un «responsable environnemental» veille à ce que (toutes) les activités de la Ville se fas- sent selon les engagements communaux en matière de développement durable.
Renens a le label Cité de l’énergie depuis 2005; Prilly l’a reçu en 2012, six ans après s’être lancée dans ce projet. La commune dispose aussi d’un agenda 21, qui vise à une «amélioration de la qualité de vie» et se concrétise par des évaluations qualitatives.
Un tiers de la population suisse seulement vit dans une commune engagée dans une démarche
de développement durable
Écublens est la seule des trois qui ne figure pas sur le site de l’ARE rassemblant les démar- ches communales en Suisse. Elle a déposé sa candidature au label Cité de l’énergie et les démarches avancent grâce à notre munici- pale verte. Le programme de législature 2011- 2016 prévoit par ailleurs «d’étudier et mettre en place un agenda 21», mais ça ne figure plus dans le bilan intermédiaire présenté par la Municipalité en septembre 2014. C’est l’un des rares objectifs qui ne seront pas réalisés, faute de moyens engagés pour y parvenir.
Les Verts s’engagent naturellement à re- lancer ce projet, et soutenir toutes les dé- marches pour que nos
communes contribuent au
bien-être sur notre Terre à tous.
Alain Maillard
Conseiller communal
A.Maillard