Au Mont-sur-Lausanne, les forces vertes agissent ensemble au sein du groupe politique « Le Mont-citoyen ».
Le groupe du Mont-citoyen est construit à partir d’une mobilisation citoyenne, réunissant des individus de sensibilités politiques diverses sur des valeurs communes. Ces valeurs se déclinent autour des trois piliers démocratie, solidarité, écologie.
Le groupe est actif sur la commune du Mont-sur-Lausanne depuis 2016, avec 15 élu.e.s au Conseil Communal et 1 élu à la Municipalité pour la législature 2016-2021. Et plus de 35 candidat.e.s pour la législature 2021-2026 dont 3 candidats à la municipalité. Le Mont-citoyen a obtenu 22 sièges au Conseil Communal, soit 7 de plus.
Au Grand Conseil Vaudois
Yolanda Müller Chabloz
Elue au Grand Conseil Vaudois. Membre du Conseil au Mont-sur-Lausanne.
Sachons anticiper !
J’habite au Mont depuis bientôt dix ans avec ma famille, et j’y prends petit à petit racine. En parallèle, je me sens ouverte sur le monde et sensible aux enjeux globaux tels que les inégalités et les défis liés au changement climatique. Médecin de santé publique, j’essaie de mener de front carrière professionnelle, vie familiale et vie associative.
J’ai apprécié cette première législature passée au Conseil communal. J’ai appris à y débattre avec des personnes d’un avis différent du mien. A une époque où les réseaux sociaux nous cantonnent de plus en plus à notre bulle sociale, il est sain de confronter ses opinions à celles des autres. La politique locale nous rappelle qu’on peut être en désaccord tout en se respectant.
Si cette drôle d’année 2020 nous a toutes et tous bouleversé.e.s dans nos quotidiens et parfois ébranlé.e.s dans nos certitudes, ce fut également l’occasion de nous recentrer sur nous-mêmes et d’expérimenter certaines modifications de nos habitudes. Nous avons vu que nos comportements et nos institutions pouvaient évoluer, et que cela pouvait être bénéfique.
On a beaucoup reproché à nos politicien.ne.s le manque d’anticipation lors de la crise COVID. Tirons-en les leçons, maintenant qu’il s’agit de se préparer à la lame de fond du changement climatique. Sachons anticiper, donnons les moyens à l’Etat de jouer son rôle, et préparons-nous à être solidaires.
Jolanda MÜLLER CHABLOZ
Au Conseil communal
Catherine Roulet
Co-présidente Insieme Vaud, membre du comité Eben-Hézer Lausanne, membre du Conseil au Mont-sur-Lausanne
Respect et égalité entre les générations et les personnes en situation de handicap
Il y a 35 ans, arrivant au Mont avec mari et enfants après avoir passé quelques années au Canada, dans les villes de Montréal puis Toronto, j’ai ressenti une impression de calme, loin des grandes villes et de leur agitation.
Pourtant avec un travail prenant, trois enfants et une fillette en situation de handicap, engagée à la fédération romande des consommateurs pour gérer la commission santé, participer au comité de rédaction et présider la section vaudoise, l’emploi du temps était compté. Collaborer ensuite et durant trois ans aux travaux de la Constituante, puis durant quinze ans au Grand Conseil avec la présidence de la commission de santé publique, la vie au Mont avait un côté réparateur.
Les cinq ans passées ensuite au Conseil communal, que j’ai présidé durant un an, ont été une expérience intéressante, une sorte de mise en œuvre de ce qui s’était construit à la Constituante et au Grand Conseil. Et maintenant, arrivant à la fin de cette expérience communale, l’envie de continuer à m’investir pour ma commune et ses habitant-e-s est toujours présente.
Comme députée verte, j’avais rejoint le Mont citoyen, groupe enthousiasmant qui permet une ouverture vers l’écologie, vers l’attention aux autres, vers une réelle démocratie participative. J’ai pu non seulement continuer à développer mon intérêt pour la protection de l‘environnement et du climat, la défense de la biodiversité, mais aussi réfléchir afin que montain.e.s, jeunes ou vieux, en pleine santé ou avec des handicaps, puissent vivre en harmonie.
Le Mont une ville, certes, mais une ville qui devrait se développer en accord avec son environnement et qui soit abordable pour toutes et tous et venant de tous les horizons.
Catherine ROULET
Coordonnées
Brigitte Besson
Membre du Bureau des Vert.e.s. Vaudois.es, au comité des vert.e.s du Nord Lausannoise. Membre du Conseil communal au Mont-sur-Lausanne. Secrétaire du comité de la société d’Apiculture du Gros-de-Vaud.
Le Mont pour lequel je m’engage
Le Mont pour lequel je m’engage, c’est d’abord une Commune que je souhaite plus respectueuse de l’environnement et de la biodiversité.
Les abeilles, comme celles des ruches dont je prends soin après avoir terminé la formation de base en apiculture de la FVA, y trouvent de quoi butiner. C’est aussi une Commune qui travaille sur son empreinte écologique, grâce aux diverses impulsions des élu.e.s au conseil communal et le travail de l’association Mont Avenir dont je suis membre.
Le Mont pour lequel je m’engage, c’est surtout un Vallon, celui de la Valleyre, 55’000m2 de terrain agricole et forestier, qui allait être sacrifié pour un projet immobilier conséquent. Avec l’association Mont-Avenir et un engagement sans relâche du comité d’initiative et de nombreux bénévoles : le 22 septembre 2024, c’est avec un taux de participation de 71% (score historique dans la commune du Mont) que la population s’est prononcée avec un grand OUI à l’initiative « Sauvons le Vallon de la Valleyre, le poumon vert du Mont« .
Avec notre groupe de travail Valorisation, nous organisons des actions de ramassage de déchet sur le territoire communal. Refusant l’agro-alimentaire, je favorise les circuits courts, sans intermédiaire pour grand nombre de produits alimentaires.
Le Mont pour lequel je m’engage, c’est avant tout une Commune qui donne envie à ses jeunes de ne pas la quitter ou d’y revenir. Après y avoir passé la fin de ma scolarité et obtenu en 2004 un premier CFC d’employée de commerce dans une entreprise d’informatique en Budron, j’y suis revenue pour y installer mon studio photo à la route de Cugy 19 afin d’y pratiquer mon activité professionnelle de photographe.
Le Mont pour lequel je m’engage, c’est enfin une Commune, entre ville et campagne, où l’on vit heureux comme lorsque je parcours le Bois de Géziaux avec mon chien Basil.
Brigitte BESSON
Coordonnées
Véronique Blanc
Responsable équipe professionnelle à l’Orif à Morges, membre du Conseil au Mont-sur-Lausanne.
Pour une ville égalitaire, écologique, tournée vers l’avenir et dynamique
Je suis une femme écologiste pragmatique. Au quotidien, j’allie ma carrière de responsable dans une structure d’insertion professionnelle et mon rôle de mère féministe de trois enfants. Ceci sans négliger mon âme d’épicurienne! Je suis très impliquée dans la vie sociale et culturelle de cette région et au barème des richesses, le partage et les relations amicales sont ma fortune.
Ces éléments sont indissociables de ma personnalité : mère depuis l’âge de 16 ans, cela a été un moteur pour l’accomplissement d’un CFC de cuisine à 19 ans, puis pour accéder à un poste de cadre dans le commerce de détail à 25 ans. Cette détermination et cette énergie m’ont permis aujourd’hui, à 33 ans, de me rapprocher d’un domaine qui reflète mieux mes valeurs en pilotant des départements dans des ateliers de réinsertion.
Maternités, rupture, recomposition familiale, mon parcours reflète la réalité de nombreuses femmes ambitieuses qui se confrontent aux difficultés de la conciliation famille-travail: garde des enfants, gestion efficace d’un budget, suivi de la scolarité et des activités extrascolaires, charge mentale, tout en poursuivant avec passion mes aspirations professionnelles et personnelles.
Les familles, dans la multiplicité de leurs formes, traditionnelles, monoparentales, homoparentales, recomposées, méritent une politique adaptée à leurs besoins spécifiques et ancrée dans les valeurs de la solidarité et du respect de chacun·e.
Le respect de l’humain passe aussi par le respect de la nature. Etant tournée vers l’avenir c’est dans cette démarche que je suis devenue membre des vert.e.s. Sans être végétarienne, je consomme en majorité des produits de la région qui ont suivi un circuit court et font vivre des citoyen·ne·s de ma commune. Favorisant la mobilité douce, je souhaiterais me passer entièrement de la voiture mais j’avoue volontiers mes limites: avec 3 enfants, une vie professionnelle et sociale bien remplie, je ne parviens pas encore à me déplacer uniquement à vélo ou en bus. Surtout dans une ville qui monte autant!
Parmi les souvenirs les plus marquants qui m’animent, je suis fière d’avoir participé à la grève des femmes du 14 juin 2019, accompagnée entre autres de ma mère et de ma fille. C’est un demi-million de femmes et d’hommes en Suisse qui se sont mobilisé·e·s ce jour-là. Cet événement emblématique est un symbole de la lutte pour l’égalité et nous rappelle quelle force peut avoir une telle mobilisation. Il faut poursuivre cet engagement afin de faire changer les mentalités. Le Mont doit profiter de son développement pour déployer sur le terrain une politique pragmatique en faveur de l’égalité et contre les discriminations en tout genre.
La période de crise sanitaire que nous vivons met en lumière l’importance du filet social actuel mais aussi ses limites. Cela me touche énormément et personne ne devrait être indifférent au fait de voir des centaines de personnes faire la queue pour un sac de courses de première nécessité. Avec l’Etat, les communes ont un rôle essentiel à jouer pour prévenir la précarité et aider les personnes les plus défavorisées. Développer une politique sociale à part entière à l’échelle du Mont est une priorité indéniable au vu de son statut de ville à venir. Cette ville ne doit pas uniquement répondre aux besoins de ses citoyen·ne·s les plus aisé·e·s.
Probablement utopique, fondamentalement passionnée dans mes engagements, je serai la voix des femmes et des hommes qui rêvent d’une ville égalitaire, écologique et tournée vers l’avenir.
Véronique BLANC
Thierry Oppikofer
Membre du Conseil au Mont-sur-Lausanne.
Il est plus important d’améliorer la qualité de vie en milieu urbain que de développer le Mont à tout-va
Cela ne fait que depuis 2018 que j’habite avec mon épouse et mes deux fils ici au Mont-sur-Lausanne dont le cadre de grand village, la proximité des forêts et autres espaces verts et lien direct en transports publics jusqu’au centre-ville de Lausanne nous ont séduit. Originaire de Bâle-Campagne, je suis arrivé en région lausannoise en 2000 pour des études en sciences de la Terre. Depuis j’ai solidement ancré mes racines dans la région que j’ai pourtant quitté presque sept ans pour vivre une expérience personnelle et professionnelle en Norvège.
Depuis notre retour en Suisse, je travaille comme géologue dans une petite entreprise d’ingénieurs créée comme « spin-off » de l’université de Lausanne. En tant que spécialiste en dangers naturel, j’ai à cœur de sécuriser les habitants contre les catastrophes naturelles dans le canton de Vaud, mais également ailleurs en Suisse ou dans le monde. Pour moi il est primordial de tenir compte de la nature, du terrain, de la faune et de la flore dans tout projet de développement dans la Commune. Cette considération inclut bien évidemment aussi les dangers naturels, tels que glissements de terrain, chutes de pierres ou inondations.
Mes premiers pas en « politique » je les ai faits dans les années 1990 au parlement des jeunes et ensuite au conseil des jeunes de Bâle-Campagne. Déjà à cette époque je m’étais fortement engagé pour des problématiques écologiques, notamment en tant qu’animateurs des groupes de travail sur la gestion des déchets ou le génie génétique (moratoire sur les OGM). Par la suite, il m’a paru évident de rejoindre le mouvement des Vert∙es pour poursuivre mon engagement politique et écologique, en particulier avec la fondation du groupe des Vert∙es à Renens en vue des élections communales en 2006. Élu au Conseil communal de Renens, j’étais notamment membre de la Commission de gestion, dont j’assumais la présidence en 2008/2009.
Après notre arrivée dans la commune du Mont, l’envie de me réengager en politique communale était forte. Le choix du « parti » était vite fait. Le programme politique et les actions concrètes du Mont citoyen m’ont immédiatement séduit : les propositions en matière d’écologie et de solidarité, la démarche de démocratie participative unique, la combinaison entre actions de terrain et engagement institutionnel au Conseil communal et à la Municipalité n’en sont que quelques éléments clé. D’ailleurs, si vous avez envie d’élaborer notre programme politique pour la prochaine législature, je vous invite à partager vos idées sur notre site internet et à suivre de près notre actualité.
Thierry OPPIKOFER
Viviane Prats Alvarez
Membre du Conseil au Mont-sur-Lausanne
S’engager au cœur de la société
Habitante du Mont depuis une quinzaine d’années, j’apprécie cette commune et je trouve que nous sommes réellement chanceux de pouvoir vivre dans un environnement si proche de la nature, mais aussi dans une très grande proximité avec Lausanne.
Je suis aujourd’hui doyenne de la formation continue de la HETSL. Mes engagements associatifs sont importants et ils me permettent de défendre des valeurs qui me tiennent à cœur. Je préside le conseil de PROFA, car je suis convaincue de l’importance des questions qui sont traitées dans les différents services de cette fondation dont action s’inscrit sur l’ensemble du canton. Je suis aussi active dans différentes fondations ou associations en lien avec les problématiques d’addiction puisque mes premières activités professionnelles se sont déroulées dans ce monde si particulier. La devise de l’école dans laquelle je travaille est s’engager au cœur de la société et je me reconnais particulièrement dans cette maxime.
Il est pour moi important que cet engagement puisse aussi se décliner en politique au niveau local. L’énergie mise en mouvement par la constitution du groupe le Mont Citoyen me semble intéressante ; elle s’inscrit dans une volonté de participation citoyenne, d’ouverture et de changement. La première expérience vécue ses cinq dernières années ne peuvent que me donner l’envie de poursuivre cet engagement. Les défis liés à la croissance de notre commune, mais aussi au contexte plus large montrent que nous sommes à la croisée de chemins et que nous sommes tous concernés, que les décisions politiques prises aujourd’hui impacteront le futur.
Je souhaite que notre avenir puisse se décliner dans un monde respectueux de l’environnement et de la biodiversité, c’est pourquoi je suis membre des vert-e-s vaudois-e-s. Je m’engage à mon niveau pour la défense d’un monde plus équitable, pour plus de justice sociale, pour la défense d’un bien-être collectif, contre les discriminations et pour un monde plus vert et plus ouvert. C’est ambitieux, je vous l’accorde, mais je suis convaincue que nous pouvons tous, chacun à son niveau, être acteurs et source de transformation. Je veux y croire en particulier pour le futur de mes petits-enfants.
Viviane PRATS ALVAREZ
Urfer Raphaëlle
Membre du Conseil au Mont-sur-Lausanne.
Pour un Mont juste et durable, il est nécessaire que chacun y plante sa graine
Au Mont-sur-Lausanne depuis bientôt 10 ans, avec mon mari et mes deux enfants, j’ai pu apprécier la qualité de vie dans cette commune. En premier lieu par l’intermédiaire de mes enfants qui y ont fait leur début scolaire. Un système de transport scolaire en nette amélioration depuis 5 ans et de bonnes infrastructures scolaires donnent à mes enfants d’excellentes conditions pour leur développement. La nouvelle et large palette d’activités parascolaires leur a donné l’occasion de découvrir diverses activités sportives ou culturelles et de s’épanouir dans notre commune avec leurs copains. J’ai pu aussi concilier ma vie professionnelle et familiale grâce aux bonnes capacités d’accueil parascolaire grâce à l’ouverture régulière d’UAPE répondant au besoin des nouvelles familles.
Reconnaissante de ce que la collectivité publique me met à disposition, je souhaite aujourd’hui à mon tour planter ma graine et m’engager pour le bien des habitant.e.s du Mont. Au comité de l’Ecole de Musique du Mont-sur-Lausanne et de l’association de quartier Rionzi, je serais heureuse de poursuivre mon investissement pour la commune au sein du conseil communal.
Grande utilisatrice avec mes enfants des places de jeux et des cours d’école en dehors des heures scolaires, je souhaiterais que cette ouverture des lieux publics, mais aussi des bâtiments, se développe encore, notamment en offrant au plus grand nombre la possibilité de se retrouver dans des lieux et des infrastructures dévolus à leur intention.
Notre famille ayant décidé de se passer de voiture personnelle, je suis une cycliste au quotidien convaincue. Le développement d’infrastructures cyclistes de qualité me semble essentiel. La croissance de la commune étant inéluctable ces prochaines années, nous devons reporter un maximum des transports sur des modes doux et sur les transports publics, si l’on ne veut pas étouffer sous un trafic automobile incontrôlé. Par exemple, nous pouvons, par des itinéraires piétons et cyclistes sécurisés en direction des écoles, diminuer le nombre de parents-taxis aux abords de celles-ci. Le Mont-sur-Lausanne peut et doit devenir une commune plus durable, entre autres en termes de mobilité. Pour le bien de tou.te.s.
Raphaëlle URFER