Les enfants sont notre avenir. Il nous appartient de leur offrir un cadre de vie le plus optimal possible. Dans cette optique, l’UNICEF a mis au point un label « Commune amie des enfants ». Celui-ci encourage les mesures ciblées qui améliorent le degré d’adaptation aux enfants dans leur milieu de vie immédiat. Cette démarche soutient, au niveau communal, la mise en œuvre de la Convention relative aux droits de l’enfant, ratifiée par la Suisse en 1997.

Par ce postulat, je souhaite que la Municipalité dresse un état des lieux de ce qu’elle fait déjà en matière de protection, de santé, de formation, de structures d’accueil extra-familiales, de loisirs, de logement et d’espaces publics. Ensuite, il s’agit pour elle de mettre en évidence le potentiel de développement en formulant un plan d’actions. Dans cette démarche, il est nécessaire d’intégrer le point de vue des enfants et des jeunes et de les impliquer davantage dans la vie de la cité. La participation des enfants, sous forme de conseil des jeunes par exemple, fait partie intégrante du processus. Enfin, si les conditions sont remplies, la Municipalité peut déposer sa candidature pour l’obtention du label « Commune amie des enfants ». D’une durée de quatre ans, cette distinction est renouvelable.

A l’heure actuelle, plusieurs villes suisses ont obtenu ce label, notamment Lausanne, Sion, Martigny, Genève, Berne, Soleure, Lucerne et Saint-Gall. Les avantages sont multiples. Non seulement cette démarche vise à améliorer les conditions de vie des enfants et des jeunes dans leurs communes respectives, mais en plus, elle leur offre la possibilité de participer activement à leur avenir. Enfin, elle renforce l’attractivité des communes à tous les niveaux. Si cette distinction profite surtout aux enfants et aux jeunes, elle procure à toutes et tous une meilleure qualité de vie.

Par ce postulat, j’invite la Municipalité à étudier l’opportunité d’obtenir le label de l’UNICEF « Commune amie des enfants ».

Epalinges, le 7 février 2023

Marisa Dürst