par Philippe Beck, conseiller communal Vert.

Communications de la Municipalité

  • Le Canton a rendu sa copie au sujet du PPA Prairie-Eglantine. La mise à l’enquête pourra donc démarrer incessamment. Des séances d’information au public sont prévues et seront communiquées prochainement.
  • Notre bonne vieille «colo» des Grandes Roches est vétuste, à peu près tout le monde le sait… Des rénovations s’imposent, ne fût-ce que pour la mettre aux normes légales. La Municipalité étudie diverses possibilités: la rénover, démolir-reconstruire, sur place ou ailleurs…

Les comptes 2016

«Züger show», c’est le sobriquet familier que nous donnons aux présentations annuelles, par notre Municipal Eric Zuger, des comptes ou du budget annuel.
On se contentera ici du résultat le plus intéressant pour le grand public: le bénéfice d’environ 1,8 million. Bénéfice causé essentiellement par une conjugaison de 3 facteurs: des économies de charges, des recettes fiscales exceptionnelles et une baisse de l’endettement brut.
En coûts nets par habitant, on relèvera encore que la sécurité sociale occupe, hélas de plus en plus, la 1ère place: quelque 960 fr. par habitant. Ecoles et infrastructures suivent loin derrière, autour de 430 fr. Les crèches et garderies ne chiffrent qu’à 150 fr. et les TP à 220 fr.

Baisse des abos de bus pour les écoliers ?

Suite à un postulat déposé en 2010 (!) par Mathieu Bornoz, demandant la gratuité des transports pour les élèves morgiens, la Municipalité a fait une proposition plus modeste: une baisse de 30% sur les abonnements mensuels ou annuels pour les élèves de la 5e à la 11e année. La commission ad-hoc avait validé cette proposition, qui mettrait sur pied d’égalité les élèves morgiens et ceux des communes avoisinantes, qui bénéficient déjà de remises grâce à l’ASIME.
Par la voix de Xavier Durussel, notre groupe a répondu aux critiques (les TP sont déjà largement subventionnés, les élèves risquent de devenir obèses, etc. etc.) en relevant que la Commission des finances avait fort opportunément «encouragé la commune à faire le bilan d’une telle mesure d’ici 2 ou 3 ans» pour en vérifier l’efficacité: si les élèves deviennent obèses, on pourra revenir en arrière; si presque aucune famille ne profite de cette mesure, idem. Et de relever que le coût estimé de la mesure est bien modeste: fr. 67’000.- par an. Quant à Mathieu Bornoz, il en a remis une couche en signalant que l’obésité est déjà un problème, qu’aucune famille ne sera obligée de prendre un abonnement pour ses bambins, et que refuser cette mesure «pour que les enfants marchent davantage» est se tromper de combat et d’époque: le problème aujourd’hui, c’est la multitude d’enfants amenés en voiture à l’école, inondant et polluant la ville !
Une rafale d’amendements et d’interventions plus tard, le vote donnait 48 voix en faveur de ce projet (28 contre, 3 abstentions), limité cependant à une période test de 2 ans et, pour éviter toute controverse, à la zone Mobilis 30.
A signaler: le conseiller PLR qui avait introduit ces 2 amendements limitant la portée de la mesure, s’est ensuite permis de refuser l’objet global. Politique et éthique, pour certains ça fait 3!

Et encore…

  • Le «progiciel» de gestion communale, un vaste outil informatique destiné à articuler entre eux plusieurs dizaines d’applications, sera remplacé comme demandé par la Municipalité pour fr. 507’000.-. Mathieu Bornoz, encore lui, a expliqué combien les prestataires informatiques s’entendaient à nous faire multiplier les frais de licences… sur lesquels ils touchent de grasses commissions, et invité la Municipalité a faire davantage pression contre ce système, au profit de logiciels libres.
  • La Municipalité se déterminait sans nuance contre la motion d’Antoine André (février 2016) «pour des partenariats financiers demandant qu’elle choisisse des partenaires financiers «plus éthiques», n’ayant pas de «casseroles» judiciaires derrière elles. Le motionnaire a déploré la frilosité de cette réponse. Le Conseil a choisi de renvoyer cette motion en commission; ce sera une belle occasion de développer ces arguments éthiques, même si l’on est bien conscients que la Ville a une marge de manoeuvre fort limitée (par exemple, la loi l’oblige à traiter en particulier avec la BCV, qui est loin d’être sans reproche).