Alors que je faisais mes premières recherches pour faire mes cadeaux de Noël et de fin d’année, je me demandais comment allier le plaisir d’offrir, aider des personnes dans le besoin, et éviter de faire marcher la machine à consommer de fin d’année. Il est évident que mon niveau de vie est excellent, et non que je me sente coupable, j’aime à partager mon bien être. Tout particulièrement quand j’ai tout ce qu’il me faut.

Je me suis donc mis à butiner des informations de ci de là et finalement, je suis tombé sur une action de l’EPER. Cette action – dont on trouve des équivalents aux Etats-Unis (Heifer), en Finlande (Finn chruch aid), etc. –  vous propose d’offrir une poule à votre belle-mère, un canard à votre mari, ou encore des vers de terre à votre oncle[1]. Ils appellent ça: offrir son aide.

Fondé il y a 5 ans, ce programme a un succès grandissant chaque année, ses coûts de fonctionnement très bas [2], sont même en diminution vu que peu d’investissement est aujourd’hui nécessaire.

Bien évidemment, le destinataire du cadeau ne reçoit pas la marchandise, mais un certificat. Ce certificat vous garantit qu’à l’autre bout de la chaîne, les gallinacés seront bien livré en Inde, les caqueteurs au Bangladesh, et les lombrics aux Philippines. Finalement, les réels bénéficiaires de votre cadeau se seront ces agriculteurs, maraîchers ou familles très pauvres, dont l’EPER améliore chaque jour un peu le niveau de vie.

Il m’a semblé que c’était une manière intelligente d’offrir, pratique et parfaitement en phase avec notre société, et avec nos valeurs.

Xavier Durussel, conseiller communal à Morges

[1] Pour la liste complète voir:  https://www.offrir-son-aide.ch/cadeaux/
[2] Environs 13%, selon la certification ZEWO