Monsieur le président, Madame et Messieurs les municipaux,
chers collègues,
Permettez-moi de réagir à la réponse qui m’a été donnée en décembre,lors de notre dernière séance, à propos des « grands arbres plantés avec chaque nouvelle construction et le suivi qui leur est donné par la suite ». Je n’ai pas réagi tout de suite, n’étant pas certain d’avoir compris l’ensemble des données qui m’étaient apportées.
Après re-lecture ( et là vous me direz si je me trompe dans mes conclusions) je ne vois aucun suivi des autorités communales concernant les grands arbres que les propriétaires ont eu obligation de planter à moins que ces derniers s’approchent de la commune pour une question d’élagage ou d’abattage des dits arbres. Ils ne sont pas répertoriés ; personne ne se soucie qu’ils grandissent en sagesse et en grâce, enfin je veux dire pour des arbres en hauteur et en volume… et en vigueur.
Cela fait que certaines propriétés avec de grands immeubles n’ont plus de grands arbres. Je suppose qu’ils étaient trop encombrants, nécessitant pour les concierges trop de soins ou qu’on avait besoin d’une place de parc… ou simplement que la tondeuse à gazon les a écorchés et fait sécher. Voilà pour le passé.
Pour le futur je discerne une autre problématique concernant la plantation de grands arbres. Cela m’a paru évident au vu des deux grands immeubles qui se construisent pas loin de chez moi.
Où va-t-on pouvoir planter ces grands arbres pour qu’ils puissent s’épanouir et ne soient pas menacés.
Les grands garages souterrains qui sont construits actuellement vont jusqu’aux limites de la propriété. Ils seront végétalisés, bien sûr ; mais impossible d’y planter de grands arbres. La partie du terrain qui n’est pas construite, et où cela serait possible, reste vraiment congrue. Si à cela vous ajoutez le fait que vous ne pouvez pas planter un futur grand arbre à moins de 4 mètres des limites de votre propriété, il y a fort à parier que l’arbre planté deviendra vite gênant ou mal placé pour les voisins. L’arbre qui est encore de petite taille sera alors facilement coupé quelques années plus tard ou séchera faute de soins appropriés.
Je propose au conseil que dans un premier temps il reconnaisse qu’il y là une problématique et que, par la suite, une commission s’en saisisse et envisage quelles sont les mesures à prendre. Les étés caniculaires que nous affrontons nous y obligent. C’est une situation nouvelle et nous avons plus que jamais besoin de ces grands arbres.
Je vous remercie de votre attention.
Eugène Roy