Le passage d’Adèle Thorens, conseillère aux Etats, et Alberto Mocchi, président des Vert-e-s vaudois·es, laissera des traces à Belmont.
Après s’être assuré que les nouvelles mesures prononcées par le Conseil fédéral le jour même le permettaient, le groupe Vert-e-s et ouvert-e-s de Belmont a accueilli une vingtaine de Belmontais·es à la Grande Salle de Belmont, dont le Municipal Jean-Claude Favre et les conseiller.ères comunaux·ales Caroline Aubert, Sandra Gillard, vice-présidente du Conseil, et Yves Torjman.
Après le partage des deux invité·es au sujet de leur expérience de la politique communale, une question a émergé du public quant au sens d’une liste verte dans une commune qui pour l’instant ne connaît qu’une liste d’entente, malgré le système proportionnel existant. «Il s’agit de rendre les idées politiques des candidat.es plus visibles et claires. Quand la population d’une commune augmente et que tous les habitant·es ne se connaissent plus, il est nécessaire d’élire les personnes sur la base d’un programme, d’idées dans lesquelles la population puisse se reconnaître» a répondu Alberto Mocchi. Quant à la question du coût des politiques écologistes, les invité.es ont communément répondu qu’«il y a aussi des mesures environnementales qui font économiser voire gagner de l’argent à la Commune, comme l’entretien extensif des espaces verts, la mise en place d’îlots de biodiversité dans les forêts ou l’installation de panneaux solaires.»
L’audience a ensuite participé avec enthousiasme et intérêt aux ateliers proposés autour des questions «Comment agir pour la biodiversité et le climat à Belmont» et «Comment améliorer la mobilité, l’aménagement et la vie locale à Belmont». Les propositions faites durant la soirée constitueront le socle du programme des Vert-e-s et ouvert-e-s à Belmont, ce pourquoi Saskia von Fliedner, responsable de la campagne dans cette commune, a chaudement remercié les participant·e·s.
Le lancement d’une liste verte à Belmont-sur-Lausanne semble donc bien parti !