Question orale

A Zürich, des centaines de vélos de location en « free floating » ont été déposés ces derniers mois un peu partout dans la ville par les sociétés Smide et O-Bike, et des entreprises comme One Bike ou Donkey Republic s’apprêtent à faire de même. Toutes les grandes villes suisses seront très rapidement concernées par ce mouvement relativement « envahissant ». Cela est positif dans le sens qu’il y a visiblement un certain dynamisme et une demande de la part de la population pour une meilleure offre en vélos en libre-service, qui est également devenue possible grâce aux nouvelles technologies. Mais, du coup, de nombreuses questions se posent concernant le stationnement sur le domaine public, le contrôle des pratiques douteuses, le nombre de places disponibles et la viabilité économique de partenariats public-privé existants tels que le système PubliBike. Sans remettre en cause fondamentalement l’arrivée de ces nouveaux acteurs sur le marché ou de la freiner excessivement, y a visiblement nécessité d’encadrer l’accès au domaine public, de négocier avec les parties prenantes concernées et de poser des conditions-cadres justes. Ma question est donc la suivante:
Quelle stratégie la municipalité compte-t-elle adopter face à l’arrivée en masse prévisible de nouveaux acteurs privés proposant des vélos en libre-service à Lausanne?
Daniel Dubas