Intervention

Pour une étude et des mesures relatives à la sous-location abusive via les plateformes d’hébergement telle qu’Airbnb

Issu de l’économie dite « de partage », Airbnb est en réalité devenu un juteux business. En Suisse, plus d’un bien offert sur cinq est proposé par des utilisateurs qui louent au moins trois objets, voire beaucoup plus, sans pour autant être soumis au mêmes contraintes que les hébergeurs professionnels.

Dans un certain nombre de cas, les logements proposés par ces « loueurs en série » ont été retirés du marché de la location de longue durée pour être transformés en locations à court terme à des tarifs hôteliers. On est alors bien loin de l’échange à la bonne franquette entre particuliers. Ces pratiques sont susceptibles d’accroître la crise du logement et relèvent de l’abus.

Les Verts ne sont pas opposés à Airbnb. Cette manière de voyager permet souvent de belles rencontres et de riches expériences humaines.

Mais il faut reconnaître que les activités d’Airbnb soulèvent de nombreuses questions, par exemple sur les plans de la fiscalité, de la sécurité et de la concurrence. Elles devraient donc être mieux cadrées, notamment pour éviter un impact négatif sur le marché du logement local.

C’est pourquoi le groupe des Verts soutient le renvoi de ce postulat à la Municipalité.

Véronique Beetschen