Interpellation

Nos
infrastructures sportives coûtent cher et les Verts partagent la
volonté d’investissement de la Ville, tout en étant convaincus
que des partenariats doivent être trouvés pour diminuer les coûts
pour la communauté publique et pour assurer un financement pérenne.
En effet, les investissements sont non seulement nécessaires lors de
la construction, mais également sur le long terme pour la
maintenance et la mise à niveau de ces installations.

Lausanne,
capitale olympique, bénéficie économiquement de la présence du
Comité International Olympique (CIO) et des fédérations sportives
sur son territoire, comme le démontre le rapport-préavis 2016/67
« Lausanne, Capitale olympique, demande de crédit cadre ».
C’est une grande chance, certes, et nous l’apprécions à sa
juste valeur. 

Voilà
en plus des décennies que les autorités de la Ville soignent les
contacts formels et informels à tous les niveaux avec ces
partenaires sportifs. Le Conseil a aussi sans hésitation voté un
DDP sans redevance pour permettre au CIO d’élargir son cadre de
vie et de travail au bord du lac. De notoriété publique, le
mouvement olympique de même que certaines fédérations sportives
sises à Lausanne possèdent des moyens financiers élevés et ils
ont choisi notre ville pour y travailler. Lausanne a donc forcément
un statut et des liens particuliers avec ces acteurs et leurs
représentants.

Il nous apparaît dès lors important de les solliciter pour un financement ou un soutien lors de la construction d’infrastructures sportives publics, leur entretien ou leur amélioration, et nous avons ainsi l’avantage de poser les questions suivantes à la Municipalité :

  1. Quelles
    sont les demandes de co-financement qui ont été formulées au CIO
    ou à d’autres fédérations ou association sportives pour le
    financement des infrastructures sportives de la ville ?
  2. Quelle est
    l’évolution des relations entre Lausanne et le CIO et les
    fédérations ?
  3. Sachant
    que le naming seul ne permettra pas un financement suffisant,
    quelles sont les autres pistes qui sont explorées par la Ville pour
    assurer un financement durable des infrastructures à venir ?
  4. La
    Municipalité et ses services suivent-ils une stratégie précise de
    recherche de co-financement ?
  5. Le cas
    échéant, quels obstacles la Municipalité et son service des
    sports rencontrent-ils au moment de concrétiser cette stratégie ?
  6. S’agissant
    du naming, la Ville de lausanne cherche-t-elle activement des
    partenaires acceptables pour ses infrastructures sportives en cours
    de construction ou future, notamment pour le stade de la Tuilière ?
  7. Le cas
    échéant, pour quelle durée est en principe prévu un naming ?

Nous
remercions la Municipalité pour ses réponses.

Xavier Company, Sophie Michaud Gigon, Ngoc Huy Ho