Question écrite

Lors
de l’hiver 2018, l’accueil de nuit à Lausanne s’est renforcé
avec l’ouverture du Répit, un lieu ouvert pour accueillir les
personnes qui ne
trouvent pas de place pour passer la nuit en hébergement d’urgence.
Le Répit est soutenu par la ville et bénéficie d’un fort soutien
au sein du Conseil communal. Sans compter que de nombreux-ses
conseillères et conseillers communaux soutiennent un renforcement de
l’offre et des horaires de l’accueil de nuit.1

Après
y avoir passé la nuit, les usagères et usagers doivent quitter les
structures d’accueil de nuit. L’enjeu pour les plus précaires
est donc de trouver un lieu où il est possible de s’abriter
gratuitement en journée. À Lausanne, depuis 2012, une structure est
ouverte en journée du mardi au samedi. Cependant, aucune structure
n’est ouverte le dimanche.

Pour
pallier à cette absence, le Sleep-In a mené un projet pilote entre
avril et juin 2019 en ouvrant ses locaux le dimanche. En outre,
l’association y proposait plusieurs services (repas, soins, coiffure,
aide administrative). L’offre a rencontré un francs succès, plus
de 600 personnes en ont profité, mais elle n’a hélas pu être
pérennisée faute de moyens.

L’association
vient de lancer un appel aux dons en ligne et en appelle à la
générosité des citoyennes et citoyens afin de pouvoir étendre son
action de solidarité au dimanche. Le financement recherché est de
46’380 francs par an.

Vu
les éléments qui précèdent, les co-signataires adressent la
question suivante à la Municipalité :

  • La
    Municipalité est-elle prête à contribuer financièrement à
    l’élargissement des horaires d’ouverture du Sleep-In, ou, tout
    du moins, à s’engager à contribuer à ce projet à hauteur d’un
    montant équivalent à la différence entre le budget nécessaire
    (46’380.-) et l’argent collecté par l’association Sleep-In
    grâce à la générosité des citoyen-ne-s ?

Ilias Panchard

1
« Logement
d’urgence et plan grand froid: Quelles mesures prévues pour l’hiver
prochain ?
 »
Interpellation
urgente, Claude Calame et Ilias Panchard, 27 octobre 2018