Intervention

Préavis N° 2019/19 – remplacement de deux terrains de football en matière synthétique – demande de crédit d’ouvrage

Comme la commission a pu le constater en siégeant sur place au centre omnisports de Grand-Vennes, la surface de ce terrain après presque 15 ans d’utilisation intensive est râpée jusqu’à sa trame.
Dans le contexte urbain, d’exiguïté des espaces et d’intensité d’utilisation, le développement raisonné et approprié des terrains synthétiques répond à la demande sociale, tout en conservant (voire en libérant) des terrains en herbe qui participent notamment d’une meilleure climatisation de la ville.
Un terrain synthétique est utilisable 30 heures par semaine (40 heures même dans les cas présents) contre 6h face au terrain naturel si l’on veut une qualité sportive équivalente. Il faudrait donc mobiliser 5 terrains en herbe pour assurer une offre équivalente à un terrain synthétique. 
L’évolution des techniques de fabrication des revêtements synthétiques est favorable. La couche de remplissage est remplacée par des matériaux naturels biodégradables au lieu des billes de caoutchouc issu de pneus usagés. Ce point est déterminant pour limiter les impacts environnementaux dus à l’élimination de ces matières et éviter leur diffusion au sein des écosystèmes. En l’occurrence, ce sera des granulats de liège, dont il faudra quand même utiliser 21 tonnes par terrain.
Au vu de ce qui précède, les Verts se joignent à l’unanimité de la commission pour approuver ce préavis.
Karine Roch