UN PLAN DIRECTEUR COMMUNAL AUX AMBITIONS RENFORCÉES POUR PRÉPARER LA VILLE DE LAUSANNE DE DEMAIN

Les Vert·e·s lausannois·es se réjouissent que le Plan directeur communal (PDCom) de Lausanne soit enfin à l’ordre du jour du Conseil communal. Grâce à leur forte implication tout au long du processus, à leurs nombreux amendements soutenus en commission et à une excellente collaboration avec leurs alliés du Parti socialiste et d’Ensemble à Gauche notamment, les ambitions du PDCom s’en trouvent aujourd’hui largement renforcées.

Le nouveau Plan directeur communal (PDCom) de Lausanne définit la stratégie d’aménagement du territoire pour les quinze prochaines années et les mesures de mise en œuvre. C’est un outil extrêmement important, qui regroupe les intentions de la Ville pour gérer et développer son territoire.

Les Vert·e·s lausannois·es se sont beaucoup impliqués tout au long du processus de révision du PDCom. Lors de son passage devant la commission du Conseil communal, ils ont notamment proposé 78 amendements, pour que le PDCom répondent pleinement aux ambitions et attentes actuelles en matière de mobilité, de biodiversité ou de climat. 96% de ces amendements (75/78) ayant été acceptés par la commission, le PDCom s’appuie désormais très largement sur notre politique en matière d’urbanisme et de mobilité durable et notre vision de la ville de demain.

Dans le volet «mobilité», les Vert·e·s lausannois·es ont par exemple obtenus de nouvelles mesures pour favoriser la mobilité active, tant pour les piétons (mise en réseau des itinéraires piétonniers, liaisons piétonnes entre la Gare de Lausanne et celle du Flon, diminution du temps d’attente aux passages piétons, etc.) que pour les vélos (aménagement de pistes cyclables en site propre, développement des rues cyclables, généralisation des sas vélos aux feux, développement des tourner à droite cyclables aux feux rouges, etc.).

Ils ont également fait passer de nouvelles mesures pour fortement diminuer la place de la voiture en ville (suppression du trafic de transit, réduction des transports individuels motorisés, rééquilibrage des usages de l’espace public, etc.), en agissant également sur le stationnement (supprimer des places de stationnement sur l’espace public, permettre la réalisation de quartiers ou bâtiments sans voiture, reprendre le contrôle des parkings privés à usage public, etc.), qui devrait aussi devenir payant pour les deux-roues motorisés.

Cette vision ambitieuse en termes de mobilité et d’espaces publics implique également de revoir la hiérarchie du réseau routier. Celle-ci n’étant pas de compétence du Conseil communal, les Vert·e·s lausannois·es ont déposé un postulat qui invite la Municipalité à élaborer une nouvelle hiérarchie du réseau routier lausannois, adaptée tant aux évolutions constatées ces dernières années en termes de mobilité qu’à celles attendues dans les années à venir. Celui-ci a également été soutenu par une majorité de la commission.

Dans le volet «nature», paysages et agriculture», les Vert·e·s lausannois·es ont eu un large soutien pour renforcer la protection des milieux naturels et développer la biodiversité (se doter d’un plan biodiversité, renforcer la protection des biotopes, des rives des cours d’eau, revitaliser les rives du lacs, mettre en œuvre de l’obligation de compensation écologique, etc.). Ils ont également fait passer de nouvelles mesures pour renforcer la protection du patrimoine arboré, y compris sur les terrains privés, ainsi que pour favoriser une végétalisation des toits ainsi que de certains murs et façades.

Dans le volet «environnement», les Vert·e·s lausannois·es ont par exemple obtenu de nouvelles mesures pour s’adapter aux changements climatiques (tenir compte des couloirs de ventilation estivale), pour réduire la pollution de l’air et les nuisances sonores (limiter l’usage de souffleuses, tondeuses et débroussailleuses, limiter les nuisances de l’aéroport de la Blécherette), pour préserver la qualité des sols (pleine terre) ou pour améliorer la gestion des eaux (réduire la part des surfaces imperméables, valoriser les eaux météoriques, développer le recyclage des eaux grises).

Ils ont également fait passer de nouvelles mesures pour réduire l’empreinte énergétique et écologique (réduire l’empreinte carbone et écologique des constructions, encourager l’abandon des chauffages à énergie fossile, encourager l’investissement citoyen dans la production d’énergie renouvelable) ou pour réduire la pollution lumineuse (éviter tout éclairage superflu, créer des zones et corridors d’ombre pour la faune nocturne, interdire la pose d’écrans publicitaires dans l’espace public).

Enfin, dans le volet «urbanisation», les Vert·e·s lausannois·es ont eu un large soutien pour favoriser la rénovation au lieu de la démolition-reconstruction, créer ou favoriser les liens entre les quartiers d’habitation et les zones d’activités et d’équipements collectifs dans le secteur du CHUV ou maintenir un accès ferroviaire pour l’approvisionnement en marchandise dans la partie ouest de la commune.

Fort de ces ambitions renforcées, les Vert·e·s lausannois·es attendent désormais la transcription de celles-ci dans la révision du Plan d’affectation communal (PACom) en cours, afin de faire de Lausanne une ville exemplaire, qui préserve le climat et s’adapte aux changements climatiques.