Je prends acte, avec calme et résilience, de la décision du Conseil d’État vaudois de prolonger pour six mois supplémentaires la suspension de mon mandat politique de municipale de la Ville de Nyon. Toujours dans l’attente de la décision du Tribunal cantonal administratif sur le recours que j’ai déposé en mars contre la première décision de suspension, j’étudierai de manière approfondie l’opportunité de déposer un deuxième recours contre cette prolongation.

Ma confiance dans la justice de ce canton reste entière, notamment dans son volet pénal. La procureure en charge a désormais de nombreux éléments en main pour avoir une vision objective et impartiale de l’affaire.

Je déplore en revanche que la crise politique et administrative qui secoue nos institutions se soit encore aggravée en mon absence, depuis le mois de février. Les événements des dernières semaines m’inquiètent pour l’avenir de la démocratie, le fonctionnement de nos institutions politiques, la gestion saine de l’Administration et le respect humain dû aux élu.e.s. et aux employé.e.s de la Ville de Nyon. Enfin, je regrette que les enjeux climatiques soient aussi peu considérés par la Municipalité en activité, alors que les conseillers communaux ont demandé des objectifs chiffrés de réduction des émissions de gaz à effet de serre et un budget opérationnel de mise en œuvre. De nombreux autres dossiers indispensables à la bonne marche de la Commune semblent aussi être à l’arrêt.

Elise Buckle