Nous avons eu le plaisir d’accueillir et d’échanger avec Sophie Michaud Gigon, le mercredi 12 octobre sur le theme : « Transition écologique : quelques pistes pour une économie durable ». Dans son exposé, et devant un groupe de convertis, Sophie a ouvert son exposé par une citation de Kate Raworth, économiste: «Il est temps de s’attaquer à la question existentielle de savoir comment créer des économies qui cherchent à prospérer au lieu de croître indéfiniment».

En tant que membre de la commission de l’économie et des redevances, Sophie nous a offert un panorama des pistes sur lesquelles elle travaille au sein des Vert.es. La matière était dense et montre qu’en tant que groupe nous avons de nombreuses propositions pertinentes et de qualité.

Voici une sélection subjective des thèmes abordés :

Sophie a mis en évidence l’importance d’une approche holistique pour répondre au défi de la rénovation des bâtiments. Les défis sont multiples : industriels, financiers mais aussi (surtout) humains. Il s’agit de mettre en place une véritable filière. Cela inclut le domaine de la formation professionnelle.

Deuxième thème mis à l’honneur, la réalisation du potentiel de l’action consomm’acteur/trice. Cela demande une information (factuelle, accessible, pertinente) et une offre durable existante. Les opportunités d’amélioration sont énormes dans ce domaine. Il s’agit de lutter contre le green-washing, d’obligation de fournir des produits réparables à des conditions économiques acceptables, lutter contre les marges excessives dans le bio, etc. Par la taille de son marché, l’UE joue heureusement un rôle de moteur, et la Suisse adopte souvent des dispositions à-minima compatibles un rôle moteur et la Suisse aux régulations progressistes de l’UE.

Finalement, il faut augmenter de manière significative les investissements pour la transition et pour cela mobiliser des ressources financières. L’initiative sur le « fond pour le climat » lancée par les Verts et le PS va dans ce sens.

Pour conclure son intervention, Sophie nous a encouragé à ne pas baisser les bras et à persévérer dans nos efforts. Si nous sommes souvent minoritaires, nous avons un droit d’interpellation que nous pouvons utiliser de manière pertinente. Un appel qui résonne d’autant plus chez nous, si nous nous rappelons que Sophie était la première présidente des Jeunes Vert.e.s Suisse.