Urbanisme

Un développement en harmonie avec les attentes des urbigènes

Les conseillers communaux verts ont été très actifs au sein de la commission d’urbanisme, plus spécialement en 2012, lors des débats consacrés au schéma directeur du sud de la ville « Pôle Sud ».

De longues discussions avaient permis d’obtenir de la commune, avant tout développement, une étude préalable établissant les impacts de nouveaux quartiers sur les infrastructures et les finances communales.

En 2015, la 1 ère étape de réalisation de ce schéma, le PPA Gruvatiez-En-Lavegny, a été rejetée par les Verts sous la forme d’un rapport de minorité, qui estimaient ce projet surdimensionné et pas assez mûr pour être validé. En effet, l’étude préalable (exigée en 2012) et nécessaire à la validation de ce PPA, n’a pas été présentée par la Municipalité. Malgré cette lacune, la majorité du Conseil communal a pourtant choisi de valider ce projet !

Pour cette raison mais aussi parce que ce projet s’est beaucoup distancé du caractère durable et de la taille humaine du schéma directeur initial, les Verts ont activement soutenu le référendum contre ce projet. Le nombre de signatures rapidement récoltées a bien souligné que les préoccupations d’une grande partie de la population rejoignaient celles des Verts.

Le 13 décembre 2015, les Urbigènes ont accepté de justesse la construction de ce nouveau quartier. Malgré le résultat, ce référendum a permis à la population de se prononcer sur sa vision de l’avenir d’Orbe et d’amener un vrai débat entre la population et ses autorités. En outre, lors de la campagne, la Municipalité a affiché son intention d’améliorer ce projet, notamment en promettant d’appliquer le label OPL (One Planet Living, récemment élaboré par le WWF) rejoignant les attentes des Verts dans leurs exigences pour la construction de tout nouveau quartier.

Les Verts ne sont par principe pas opposés au développement d’Orbe et sont évidemment favorables à la densification de l’habitat. Pourtant, il apparaît nécessaire que les constructions soient bien intégrées à la ville et correspondent aux critères de « quartiers durables » définis par la Confédération.

Si le principal cheval de bataille reste l’écologie, d’autres critères concernant par exemple la mobilité (promotion de la mobilité douce, stabilisation de l’augmentation du trafic), la mixité (plus de logements à loyers abordables, appartements protégés) sont également à privilégier.

Un autre sujet important de la prochaine législature sera sans conteste la réfection de la place du Marché. Le centre de notre ville mérite un projet bien étudié et rassembleur, intégrant les propositions faites par la population lors des ateliers participatifs (Agenda 21).

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