Rompre une collégialité cela ne se fait pas pour rien, ni pour n’importe quoi. Cela se fait pour défendre la liberté de la presse par exemple. Or, cette rupture se fait par opposition à un projet qui souhaite faire vivre une friche autrement et dont la Municipalité à tout à se réjouir.

Après le départ du promoteur portant un coup bas à la ville, Sports 5 vit enfin un vent de nouveauté depuis ce début d’année. Avec un accord de principe de la Municipalité depuis décembre, la jeune faîtière Action culture, motivée à amener davantage de vie culturelle à Yverdon prépare avec aplomb un projet réunissant divers collectifs et associations pour cette friche inutilisée depuis maintenant près de deux ans et loin d’être exploitée à la hauteur de son potentiel depuis bien plus longtemps.

La faîtière Action culture, réunissant de nombreux acteurs culturels yverdonnois ayant déjà fait leurs preuves quant à leur capacité d’enrichir la vie culturelle, associative et sportive yverdonnoise, propose un projet temporaire pour faire vibrer cette friche de créativité, offrir lapossibilité à des artistes d’y créer et de s’y produire et accueillir la population yverdonnoise et en particulier les jeunes, qui ont, tout comme la culture, beaucoup souffert de la situation sanitaire et ont besoin de soutien des autorités publiques.
Mais voilà que, contexte électoral oblige, les deux Municipaux de droite attaquent ce projet innovant en rompant la collégialité. Ce faisant, contrairement à ce qu’ils défendent, ils rendent encore plus difficile la possibilité de faire avancer un projet de long terme pour Sports 5, que l’exploration pourrait nourrir.

Les Municipaux en rupture critiquent une soi-disant fermeture au dialogue. Or, le processus mis en place par la Municipalité fait au contraire preuve d’ouverture. Au lieu de laisser ces lieux à l’abandon encore une année, ceux-ci pourront êtremis à profit de la population yverdonnoise. Par ailleurs, ce qui se passera au terme de cette année est encore à débattre. C’est bien pour cette raison que, peu avant la rupture de collégialité, la Municipalité avait annoncé vouloir amener toutes les parties autour de la table afin d’arriver à une solution satisfaisante pour toutes et tous.

Cette rupture montre ainsi le décalage entre d’un côté des acteurs culturels dynamiques, motivés et ouverts amenant un projet tangible et réjouissant pour la ville et de l’autre le PLR yverdonnois qui semble tout faire pour le freiner et défendre uniquement les intérêts de l’ancien promoteur.

Le groupe Vert·e·s et solidaires

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