Conseil communal du 12 décembre

En 2019, un budget de 40’000.- pour un label «Ville Verte» a été adopté de justesse

«Ville verte», un label de la confédération, visant à renforcer les mesures contre le dérèglement du climat la perte de la biodiversité et demandé par le jardinier-chef de La Tour-de-Peilz, a été adopté de justesse grâce à la voix prépondérante de la présidente.

A l’occasion de la discussion sur le budget, le PLR demande de refuser le financement de 40’000.- sur 3 ans pour un label « Ville Verte ». Le PLR redoute une démarche qui ouvre la voie à une une bureaucratie sans rapport avec les bénéfices que le secteur « Parcs et Jardins » pourrait en retirer. Il y voit une débauche de paperasserie et craint un surcroît de travail, voire et une extension des besoins en personnel.

Les Verts, par les voies de Valentine Python dont c’est la première séance de conseil et Geneviève Pasche, s’opposent vigoureusement à cette suppression à la fois pour des raisons écologiques et de motivation au travail du personnel.

Se doter d’un label « Ville Verte », c’est d’abord tout entreprendre pour limiter la hausse de température en ville et la perte de la biodiversité. C’est aussi accepter de questionner ses pratiques et sélectionner celles qui sont les plus appropriées aux objectifs climatiques. Pour la commune, c’est aussi l’occasion de jouer son rôle d’exemplarité.

Le Label « Ville Verte », demandé par le secteur « Parcs et Jardins » montre à l’évidence l’intérêt de ce secteur à améliorer et actualiser ses compétences. Refuser ce label, c’est prendre le risque de démotiver les meilleures bonnes volontés. Une démarche « encadrée » telle que celle de « Ville Verte » permet de centrer la réflexion sur la protection de l’environnement, de profiter de l’expertise de spécialistes en la matière et d’assurer un échange de points de vue pour parvenir à des solutions concrètes.

Si ce label n’offre aucun de retour sur investissement, comme le relève le PLR , il faut admettre que c’est une des caractéristiques de la plupart des investissements dans une commune et que cet argument ne justifie en rien la suppression du label.

C’est à la suite d’un long débat que le conseil communal a finalement refusé de supprimer ce poste au budget et ceci grâce à la voix de la présidente socialiste.